Le fond du succès des Canadiens

Traduit avec l’accord de l’auteur de Habsterix.com

Nous l’avons dit précédemment et nous le dirons encore: pour que les Canadiens connaissent du succès, ils doivent obtenir la contribution de chaque membre de l’équipe, et ce, soir après soir. Et c’est exactement le cas jusqu’ici dans cette série contre les Rangers de New York.

Alexander Radulov mène l’équipe au chapitre des points avec cinq points en trois matchs, dont un but gagnant en prolongation lors du match #2 et un but spectaculaire lors du match #3 pour une fin de match victorieuse. Mais pour en arriver à ce point, l’équipe de Claude Julien a bénéficié de la lancée de trois contributeurs-clé qui ont rehaussé leur jeu après une saison décevante.

Brendan Gallagher est dangereux et agace les joueurs des Rangers au plus haut point, ce qui fait que Gallagher est Gallagher. Il ne joue pas seulement dans leur tête, il crée aussi des opportunités offensives pour son équipe, quelque chose que nous n’avons pas beaucoup vu cette saison.

Son joueur de centre, Tomas Plekanec, a réussi à récolter trois points lors de ces trois matchs, et il semble avoir retrouvé ses jambes. Il obtient de bonnes chances de marquer près du filet et quelquefois, son trio complété par Paul Byron a été celui le plus dangereux des Canadiens.

Les Canadiens bénéficient aussi du réveil d’un autre joueur-clé, Alex Galchenyuk, qui a été récompensé pour ses bonnes performances en regagnant son poste au sein du trio complété par Andrew Shaw et Artturi Lehkonen. Le fait que Julien l’ait utilisé à l’aile gauche du quatrième trio a attiré la colère de quelques partisans, mais le fait est que Galchenyuk a utilisé ça comme source de motivation pour prouver à son entraîneur qu’il mérites de meilleures opportunités.

Quelques faits:

  • Paul Byron (?) mène l’équipe jusqu’ici avec 16 mises en échec en trois matchs. Dwight King figure à égalité au deuxième rang de l’équipe avec 12 mises en échec.
  • Shea Weber a élevé son cran pour les séries. Tout en ayant en moyenne 28:36 minutes de temps de jeu par match, jouant contre le premier trio des Rangers, il a obtenu trois points en autant de matchs, avec un total de 10 tirs bloqués, le plaçant au premier rang de l’équipe à ce chapitre. Son combat contre J.T. Miller lors du match #2 a envoyé un message clair aux Rangers et il a été évident que ceux-ci le craignaient lors du match #3.
  • En plus de son jeu global, Tomas Plekanec a gagné 56.7% de ses mises en jeu jusqu’ici cette série. Étonamment, Steve Ott n’en a remporté que 46.4%, mais il demeure avec un rôle-clé lors de cette ronde éliminatoire.
  • Nathan Beaulieu a connu un meilleur match lors du match #3, mais il ne connaît pas un bon départ pour cette série. Il se classe bon dernier au sein de l’équipe au chapitre du différentiel, avec -3, et il a commis des erreurs coûteuses, particulièrement à Montréal.
  • Le jeu de Brandon Davidson, qui a remplacé Nikita Nesterov, a eu un effet calmant sur la ligne bleue du Canadien pour le match #3 à New York. Il a toutefois été limité à 9:06 de temps de jeu comparé à 14:28 en moyenne pour Nesterov. C’est ici que Alexei Emelin s’avérerait utile.
  • Les Canadiens ont l’avantage sur les Rangers pour ce qui est des unités spéciales jusqu’ici. Ils ont compté deux buts en supériorité numérique en 10 occasions (20%) et n’ont toujours pas accordé de but en infériorité numérique en 10 occasions.
  • Les Rangers (160 mises en échec) et les Canadiens (139 mises en échec) sont les deux équipes les plus physiques jusqu’ici en première ronde éliminatoire.
  • Henrik Lundqvist a été le gardien le plus sollicité en séries jusqu’ici, les Canadiens ayant dirigé 118 tirs vers lui en trois matchs. De plus, les Rangers ont bloqué 65 tirs des joueurs du Canadien, ce qui les place au premier rang à ce chapitre, signifiant que l’équipe de Julien tirent au but en moyenne 61 fois par match, soit bloqués ou arrêtés par Lundqvist.
  • À l’autre bout de la patinoire, Carey Price et la brigade défensive du Canadien ont bloqué en moyenne juste en bas de 47 tirs par match jusqu’ici, dont 30 ont atteint le gardien de but.

Cette série est loin d’être terminée les amis, donc n’entamez pas les célébrations trop tôt. Mais force est d’admettre que les choses sont beaucoup plus prometteuses qu’après le match #1, lors duquel Lundqvist a blanchi les Canadiens pour permettre aux Rangers de prendre une avance 1-0 dans la série! Le match #4 est aux Rangers ce que le match #2 était au Canadien, presque une victoire capitale, puisqu’ils ne veulent pas revenir à Montréal avec un déficit de 1-3. Go Habs Go!

Par J.D. Lagrange

Source de l'article original: https://habsterix.com/2017/04/17/habs-success-runs-deep/

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