Le Prix du succès pour les Canadiens

Traduit avec l’accord de l’auteur de Habsterix.com

Vous souvenez-vous du temps où les gardiens de but gagnaient des Coupes Stanley à Montréal? Quand Jacques Plante était la pierre angulaire de l’équipe dans les années 60? Ou quand Ken Dryden, bien qu’il jouait derrière un très bon corps défensif, était remarquable et que l’on pouvait compter sur lui comme étant un joueur clé dans les années 70? Probablement que vous n’avez pas eu la chance de les regarder jouer, mais vous étiez né pour voir Patrick Roy faire des miracles vers la fin des années 80 et dans les années 90, non? Et bien entendu vous étiez là quand Carey Price a gagné à peu près tous les trophées possibles dans la LNH en 2015, n’est-ce pas?

La vérité est que gardien de but est une position clé et l’a été pour cette équipe depuis toutes les années glorieuses que cette dernière a connues. Le directeur gérant Marc Bergevin savait qu’il avait un joueur spécial entre les mains en Carey Price et il n’a pas hésité le rendre le gardien de but le plus riche de tous les temps avec un contrat de 84 millions pour 8 ans qui commence cette saison. Malheureusement pour Bergevin, son gardien étoile est en train de perdre son mojo, et quand l’on investit autant dans un joueur, on est en droit de s’attendre à ce qu’il soit le meilleur de son équipe. Il n’y a pas de “si” ou de “mais” dans un tel cas.

Après avoir signé ce contrat lucratif il y a plus d’un an, Price n’a pas seulement connu de performances sous la moyenne la saison dernière, il a été parmi les pires gardiens partants de la LNH entière, statistiquement parlant. Une bonne partie de l’affaire s’explique par une équipe sous-performante, surtout la brigade défensive devant lui, mais comme Price l’a lui-même avoué, il peut faire beaucoup mieux.

Après la saison, Bergevin a parlé à propos du fait que “l’attitude” dans le vestiaire devait changer. Son commentaire n’était pas clair à ce moment-là, mais il s’est certainement clarifié pendant l’été quand il a échangé Alex Galchenyuk, un compteur talentueux aussi reconnu pour sa nonchalence lors de certaines présences ou même de matchs. Et c’est devenu clair comme de l’eau de roche quand des rumeurs ont fait surface, voulant que le capitaine Max Pacioretty soit sur la sellette, lui qui a été échangé à Las Vegas il y a quelques semaines. N’importe qui pourraît admettre que Pacioretty avait l’air désintéressé la saison dernière, et qu’il lancé la serviette sur son équipe, du moins au niveau de l’effort. Connor McDavid jouait pour une mauvaise équipe et il n’a jamais ralenti la cadence. C’est de cette attitude que Bergevin parlait.

Eh bien les amis, Price a aussi lancé la serviette sur son équipe. Comme Pacioretty, son langage corporel et son niveau d’effort démontraient clairement son désintérêt. Ses deuxième et troisième efforts, auxquels il nous avait habitués depuis l’arrivée de l’entraîneur des gardiens Stéphane Waite, ils étaient partis et remplacés par ses anciennes habitudes de jouer pour la forme.

Hybride vs Papillon

Je suis la carrière de Carey Price depuis que les Canadiens l’ont repêché en 2005 et j’ai eu la chance de vivre dans l’Ouest du Canada, où se trouvent la WHL et les Americans de Tri-City, où Price a joué ses années junior. Je l’ai aimé et soutenu depuis ce temps-là et je me suis fâché contre Roland Melanson qui a voulu transformer le style de Price en pur papillon, ce qui l’a presque ruiné, à mon avis. Vous voyez, dans le junior, Price présentait un mélange de ce qu’on appelle le style hybride (Martin Brodeur) et le style papillon (Patrick Roy), et Melanson ne connaissant que ce dernier, il a commencé à détruire le style naturel de Price, qui faisait de lui le gardien qu’il était. Cela a mené au début des difficultés de Price à l’ébauche même de sa carrière. La vérité est que pour avoir du succès dans la LNH, vous devez faire de petits ajustements dans le style d’un gardien, pas repartir à zéro. Aussitôt que l’on commence à trop réfléchir plutôt que de se fier à son instinct, la rondelle se retrouve derrière vous si vous êtes dns les buts.

Bergevin a trouvé en Waite quelqu’un pouvant travailler avex plusieurs styles, quelqu’un qui enseignera la préparation mentale, élever le niveau de compétitivité et rectifier des mauvaises habitudes mineures. Alors que la LNH pensait avoir trouvé le manuel d’instructions contre Price en visant haut du côté de la mitaine, Waite a aussi rectifié cette situation à l’époque. Avec Waite, Price est retourné à ses anciennes habitudes, présentant un mélange des styles hybride et papillon. Il se tenait debout devant les tirs de loin sans trafic devant lui. Il revenait en position papillon quand il y avait du trafic pour couvrir une plus grande surface du filet. Il se battait pour chaque rondelle. Il jouait dans la tête de ses adversaires.

L’an passé, par contre, pour une raison quelconque, on a pu constater que Price était retourné au style dicté par Melanson. Il s’est fait battre du côté de la mitaine à maintes occasions, n’avait aucun niveau de compétitivité (la plupart du temps), on a vu un réel changement dans son attitude; tout ça a mené à une saison désastreuse de sa part. C’est comme s’il avait arrêté d’écouter Waite, ou bien s’il s’en moquait. Je parierais qu’il faisait partie de ceux que Bergevin pointait du doigt avec son commentaire par rapport à “l’attitude” dans le vesstiaire, et que le gardien et Bergevin ont eu une discussion à coeur ouvert avant la saison morte. Les Canadiens ont investi trop d’argent en Carey Price pour que celui-ci lance ainsi la serviette sur son équipe, et cela a été mis au clair.

Malheureusement pour l’équipe et pour les partisans, je remarque ce même style en cette pré-saison et ça, les amis, ça n’augure pas bien. Ce n’est aucunement prometteur. Il est sur les genoux à chaque tir encore, peu importe d’où le tir vient. Il est battu avec des tirs hauts du côté de la mitaine trop souvent. Ses déplacements latéraux sont lents et son niveau de compétitivité est… bien… non-existant. Il est vrai qu’il n’a pas la défensive de Calgary devant lui, ou celle de Nashville ou de San Jose, mais il est certainement sensé être meilleur que Mike Smith, Pekka Rinne et Martin Jones aussi. Et il a la paye qui va avec!

Price a été largement dominé par Antti Niemi jusqu’ici, et il semble se battre au même niveau que Charlie Lindgren pour un poste de gardien auxiliaire. Je parle de performances, ici. Il n’est pas question que Price ne soit pas le gardien partant à Montréal. Il est bien capable de retourner à son niveau antérieur. Mais personnellement, je crois qu’il présente certainement des drapeaux rouges. L’équipe devant lui travaille fort et ils ont besoin que leur meilleur joueur rejoigne les rangs parce que, en ce moment, on est loin du calibre de Plante, Dryden et Roy. Go Habs Go!

Par J.D. Lagrange

Source de l'article original: https://habsterix.com/2018/09/27/habs-success-comes-at-a-price/

Le Canadien et le Syndrome Québécois

Traduit avec l’accord de l’auteur de Habsterix.com

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En ce jour de la Saint-Jean-Baptiste de 2018, alors que les résidents du Québec et les Canadiens natifs du Québec célébrons la fête nationale de notre province, la poussière retombe après ce qui s’est avéré un repêchage LNH sans gros rebondissement. Mis à part quelques échanges de choix contre choix, le repêchage de cette année fut anormalement tranquille du côté des échanges, avec seulement une transaction majeure entre les Flames de Calgary et les Hurricanes de la Caroline. Comme tous les autres, le DG des Canadiens Marc Bergevin est demeuré assis en laissant ses recruteurs experts, menés par Trevor Timmins, opérer leur magie en espérant que cela porte fruit sur le long terme.

Avant que quiconque croie que depuis mon déménagement dans la belle Colombie-Britannique, je suis devenu anti-Québécois, laissez-moi vous rappeler un article que j’ai écrit il y a quelques années, un des mes plus satisfaisants, dans lequel je réponds aux anglophones qui sous-estiment l’importance d’avoir des joueurs québécois au sein des Canadiens.

L’outrage sur Twitter était cependant palpable, avec plusieurs utilisateurs du Québec, particulièrement des francophones, qui étaient sidérés par le fait que leur équipe adorée ne soient arrivés à sélectionner qu’un joueur de la LHJMQ.

Il est vrai qu’avec tous les choix qu’ils avaient, les Canadiens n’ont pu sélectionner qu’un joueur local, en prononçant le nom de Samuel Houde au 133e rang. Mais j’étais curieux de savoir pourquoi c’était le cas. Les Canadiens ont-ils vraiment craché sur des joueurs de chez eux pour en sélectionner d’autres à talent égal? Si tel était le cas, ces joueurs québécois auraient été sélectionnés peu après les choix des Canadiens, je me suis dit… non?

Eh bien j’ai fait la recherche et voici ce que j’ai découvert:

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  • 217 joueurs ont été sélectionnés dans le repêchage LNH 2018
  • 22 d’entres eux (10%) étaient issus de la LHJMQ
  • La moitié d’entre eux sont nés au Québec
  • De ceux sélectionnés, 4 étaient des gardiens, une position dont le Canadien n’a pas besoin
  • Et des 7 restants, les Canadiens ont pu en sélectionner un.

Alors qu’est-ce que cela nous dit, les amis? Cela me dit qu’en tout et pour tout, la LHJMQ ne remplit pas son devoir de développer des joueurs attayants non seulement pous les Canadiens de Montréal, mais aussi pour les 30 autres équipes! Cela nous dit même davantage, puisque parmi ceux jouant dans la LHJMQ, plus que la moitié (55%) d’entre eux ne sont même pas Québécois! Oui les amis, cela veut dire que 0.05% des joueurs sélectionnés en 2018 (11 de 217) étaient natifs du Québec. Et c’est la faute de Bergevin et Timmins de n’en avoir sélectionné qu’un seul?!?

Vraiment? Est-ce réellement ce que les partisans pensent au Québec? Que sont Jonathan Drouin, Philip Danault, Nicolas Deslauriers et Charles Hudon? Des sous-produits? Voilà quatre produits locaux, plus que nous en ayons vu avec les Canadiens depuis un long, long moment, et considérant le fait que la quantité d’entre eux s’amenuise dans la LNH, c’est en fait très remarquable. De plus, quelqu’un m’a “tweeté” ceci…

Il semble bien que ce ne soit pas parce que les Canadiens n’essaient pas. Sous Bergevin, ils ont même investi davantage dans le dépistage au Québec et dans la LHJMQ. L’équipe construit des patinoires extérieures pour permettre à des jeunes de patiner et jouer au hockey! Pour emprunter l’expression de François Gagnon, “Simonak”, que voulez-vous qu’ils fassent de plus?

Alors pour ceux qui peuvent dinstinguer la fôret des arbres, arrêtons-nous un intant, et espérons que Bergevin puisse faire un échange ou deux afin de solidifier sa formation, surtout à la position de centre et même pour trouver un partenaire à la défense pour Shea Weber. Nous sommes à moins d’une semaine du marché des joueurs autonomes. Go Habs Go!

Par J.D. Lagrange

Source de l'article original: https://habsterix.com/2018/06/24/the-habs-and-the-quebecois-syndrome/

Pas de profondeur en défensive? Pensez-y bien!

Traduit avec l’accord de l’auteur de Habsterix.com

La défense remporte des championnats. C’est ce que tous ceux gravitant autour du hockey, pas seulement de la LNH, disent. Dans son livre, le grand Scotty Bowman a toujours affirmé que prévenir un but est plus important qu’en compter un dans l’optique que si l’on accorde un but, il faut en compter deux pour gagner. La LNH ne regarde pas les pointages quand vient le temps d’attribuer de points au classement. Seulement les victoires, les défaites et, plus récemment, les ‘points du perdant’ (points obtenus lors d’une défaite en temps supplémentaire) ont un impact sur le classement d’une équipe. Donc, que l’on gagne 8-7 ou bien 2-1, les points au classement demeurent les mêmes.

En Carey Price, les Canadiens de Montréal ont le meilleur gardien au monde, et il en a été récompensé cet été par un contrat qui le payera en conséquence, débutant en 2018-2019. L’équipe compte toujours, discutablement, sur le meilleur défenseur défensif de la ligue en Shea Weber, contre qui les adversaires ont eu beaucoup de difficulté à marquer lorsqu’il était sur la glace toute la saison dernière. Cela n’a pas changé.

Perdre Andrei Markov, toutefois, a son impact et cela, malgré le fait qu’il ne s’améliore pas avec l’âge. Il était toujours un contributeur important au sein du noyau de la brigade défensive des Canadiens la saison dernière et il n’y a pas l’ombre d’un doute qu’il manquera à l’équipe. Mais la défensive des Habs n’était pas Markov. C’était un groupe de défenseurs.

Voici ce que Marc Bergevin avait à dire à propos de la perte de Markov:

“Perdre Markov crée un gros trou. Andrei était un très bon joueur pour nous, mais nous avons ajouté Mark Streit, qui, je pense, remplis en partie ce rôle. Nous avons ajouté David Shlemko. Je pense qu’avec l’ensemble, nous devrions être en mesure de boucher ce trou. N’oublions pas que nous n’avons pas perdu un défenseur de 25 ans. Avec tout le respect pour Andrei, il aura 39 ans en décembre. À un certain moment, nous devons aller de l’avant.”

 

Plus de profondeur

Dans un article récent sur Sportsnet, le contributeur Eric Engels a tenté de souligner que les pertes de Markov, Nathan Beaulieu et Alexei Emelin ont affecté la profondeur de l’équipe dans cette position. Rien de peut être plus loin de la vérité. En fait, la brigade défensive se dirigeant vers le camp d’entraînement est celle avec le plus de profondeur et le plus haut calibre LNH qu’elle n’ait présentés sous les rennes de Bergevin en tant que DG de l’équipe. Ne me prenez pas au mot, regardez par vous-mêmes, incluant les matchs joués en saison régulière dans la LNH:

  • Shea Weber (841 PJ)
  • Mark Streit (784 PJ)
  • Karl Alzner (591 PJ)
  • Jeff Petry (445 PJ)
  • David Schlemko (360 PJ)
  • Jordie Benn (315 PJ)
  • Eric Gelinas (189 PJ) – PTO
  • Zach Redmond (130 PJ)
  • Brandon Davidson (101 PJ)
  • Joe Morrow (65 PJ)
  • Matt Taormina (59 PJ)

Ajoutez à ce groupe un joueur comme Jakub Jerabek, 26 ans (367 PJ) et le jeune Brett Lernout qui a eu un avant-goût de la LNH la saison dernière. On y trouve aussi Thomas Parisi et deux récents professionnels en Noah Juulsen et Simon Bourque, qui vont probablement tous commencer la saison à Laval, suivis de nul autre que Victor Mete, le seul joueur d’âge junior invité au camp.

Si tout cela n’est pas de la profondeur, très peu d’équipes de la LNH ont de la profondeur. Probablement que seulement les Knights de Las Vegas, qui ont 11 défenseurs ayant des contrats à un volet, ont plus de profondeur que les Canadiens, en ce début de camp.

Leur manque-t-il un défenseur top-4, qui pourraît offrir du temps de glace de qualité avec Weber? Absolument, et l’organisation ne dément pas cela non plus. Mais de la profondeur de qualité, ils en ont. À la position de centre, par contre, c’est toute une autre histoire…

Par J.D. Lagrange

Source de l'article original: https://habsterix.com/2017/09/13/no-depth-on-defense-think-again/

Qui sera le choix du tricolore?

Crédit: Puck Me Please
Crédit: Puck Me Please

Voilà, il est clair que les fans du « CH » seront très déçus d’apprendre que le rang du Canadien est resté intact. En effet, ils sélectionneront au 9e rang le 24 juin prochain. Pire encore pour eux, ils ont vu leurs ennemis jurés, les Maple Leafs de Toronto, remporter cette loterie. Quoi de mieux pour continuer leur reconstruction que d’ajouter le meilleur espoir de l’encan en Auston Matthews.

Voici le premier aperçu des premiers 14 espoirs sélectionnés.

Bonne lecture:

1.Maple Leafs C Auston Matthews

Il a failli être éligible l’an dernier, manquant la coupure de quelques jours à cause de sa date de naissance. Shanahan et sa troupe sauront greffer ce jeune prodige à leur banque de jeunots qui compte notamment Nylander, Marner, Reilly et Dermott.  Matthews aura un impact comparable à celui qu’Eichel a connu cette saison pour les Sabres, mais pas le même style de jeu.  Il possède plutôt quelques ressemblances à Sakic.

2.Jets AG Patrick Laine

Quoique Puljujarvi pourrait être le choix pour combler un des deux premiers rôles de centres de l’équipe (avec Scheifele), Laine offre du hockey sensationnel en séries en Finlande présentement.  Un genre de Kurri. De plus, Little peut très bien se tirer d’affaire comme deuxième centre.

3. Blue Jackets C Jesse Puljujarvi

Il saura combler la perte de Johansen à Nashville. Tout un sens du jeu et il a dominé dans les deux derniers championnats du monde des moins de 20 ans alors qu’il était dans les plus jeunes.  Ne soyez pas surpris si Kekalainen tente de mettre la main sur le deuxième choix également, détenu par les Jets présentement, comme mentionné précédemment ici.

4. Oilers D Olli Juoelevi

Les Oilers, comme déja mentionné il y a quelques semaines, auraient transigé vers le bas s’ils avaient eu le 2e ou 3e rang au repêchage afin de prendre le meilleur défenseur à leurs yeux. Celui-ci semble être Juolevi, défenseur dominant dans les deux sens de la patinoire et qui semble gagner partout cette année (Finlande moins de 18 ans et possiblement avec London dans la ligue de l’Ontario… qui sait peut-être la coupe Memorial).  Style de jeu comparé à celui de Maatta.

5. Canucks  D Mikhail Sergachev

Même si Tkatchuk est mieux classé, Jim Benning semble dire qu’il irait choisir un défenseur s’il n’obtenait pas un des 3 premiers choix. Sergachev semble être le Provorov de cette année, dominant à son année recrue dans une ligue junior canadienne et nommé défenseur par excellence de la OHL. Il a plus d’upside que Chycrun. Les Canucks pourraient transiger avec Arizona pour que ceux-ci avancent et prenne le fils de Keith, ex-étoile de leur organisation. Vancouver aurait quand même Sergachev avec le 7e rang. La pire organisation de la ligue point de vue « roster » à mes yeux, et il se tromperait selon moi en optant pour un défenseur au lieu des attaquants tous mieux répertoriés.

6. Flames AG Matthew Tkatchuk ( si Tkatchuk pris 5… PL Dubois)

Brian Burke est un partisan des gros joueurs de centres nord-américains et Dubois est exactement cela. Si Tkatchuk est choisi par une équipe autre que Vancouver au 5e rang, le prodige québécois saura faire plaisir à Bob Hartley. Cela permettrait aux Flames de placer Bennett à l’aile, quoique Hartley semble préféré voir le 93 au centre.

7. Coyotes D Jakob Chycrun

Que ce soit les Canucks ou Arizona à ce rang, il est clair que le troisième défenseur qui sera pris sera Chycrun. Fiable défensivement, il n’est pas le plus offensif par contre. Il a eu quelques difficultés récemment mais est tout de même un défenseur qui sera dans le deuxième duo à la ligne bleue. Style comparé à Karl Alzner, mais moins volubile bien évidemment.

8. Sabres Alex Nylander A

Un défenseur serait un élément souhaitable pour cette organisation, mais étant donné les 3 premiers déja pris, ils sélectionneront le meilleur ailier disponible et c’est le frère de William. Il y aura l’esprit de compétiton entre les deux frangins en s’affrontant un minimum de 5 fois par année, et ce, très bientôt. Ils ont déja deux centres de haut niveau alors un centre à la Dubois est peu probable (à moins qu’il place O’Reilly à l’aile mais les chances sont faibles…).

9.Canadiens Pierre-Luc Dubois C

Ne vous inquiétez pas, il n’est pas un autre Leblanc. Il a pris du galon tout au long de la saison et est classé par certains experts au 4e rang des meilleurs espoirs. La recherche de défenseurs par des formations choisissant avant eux font en sorte que le plus bel espoir québécois glisse à leur rang. Un besoin pour le club de Marc Bergevin, gros gabarit au poste de centre et qui semble être un attaquant productif. Pourrait être tenté par Jost ici.

10 Avalanche Jake Bean D

Un arrière est le besoin le plus criant au Colorado et Bean a connu toute une saison offensive. Il est une des grosses raisons du succès peu attendu des Hitmens dans l’ouest. Peut devenir un autre Rafalski, ou un autre Ellis, ou peut ne jamais devenir un défenseur régulier.

11 Devils Clayton Keller AG

Ray Shero est très intelligent comme DG et prendra celui restant qui a le meilleur potentiel offensif. Keller, malgré sa petite taille, pourrait s’avérer être une véritable machine à produire. De la trempe de Parise.

12 Senators Tyson Jost C/A

Pierre Dorion aura toute une mission et c’est de remplacer la légende Bryan Murray. Il optera pour le dynamo offensif qui ne cesse de gravir les échelons des meilleurs espoirs et qui a complètement dominé le championnat des moins de 18 ans, battant même certaines marques d’un certain McDavid.

13 Hurricanes Logan Brown C

Ron Francis greffera à son énorme banque d’espoirs le géant Brown. Le fils de l’ancien joueur de la LNH, Jeff (et ex joueur des Hurricanes), amène du potential offensif, de la robustesse et il a le profil pour éventuellement remplacer, si le développement continue en ascension, les souliers de l’ex capitaine de ceux-ci, Eric Staal, qui sera joueur autonome le 1er juillet prochain.

14 Bruins Charlie MacAvoy D

Sweeney nous a habitués très tôt à des choix audacieux qui ont laissé le monde du hockey sceptique (Senyshyn et Debrusk au lieu de Connors et Barzal l’an dernier). Ce grand défenseur est un produit de la region de la Nouvelle-Angleterre et se joindra à Zboril et Carlo comme espoirs à l’arrière.

Je vous reviens mi-juin avec des modifications s’il y a lieu et ne vous gênez pas pour débattre de vos choix!

Steve Nicodemo

 

 

L’affaire Tinordi : bavure journalistique

Crédit: Huffington Post
Crédit: Huffington Post

Pour ceux qui ne sont pas au courant, une véritable bombe est sortie au cœur de la LNH impliquant un ancien porte-couleur de la Sainte-Flanelle dans les derniers jours : Jarred Tinordi s’est fait testéer positivement pour l’usage de drogue.

Plusieurs journalistes mal informés ont indiqué que Marc Bergevin était au courant des résultats d’examen avant que Tinordi ne soit impliqué dans la transaction l’envoyant en Arizona.  Par contre la vérité est tout autre; oui, les examens ont été effectués pendant que ce dernier faisait encore partie de l’organisation montréalaise, mais les résultats étaient en attente d’analyse par la firme qui s’occupe de ce genre de situation pour la LNH.

Certains journalistes peu professionnels ont même été jusqu’à dire que c’était la raison pour laquelle Tinordi avait été échangé.  Pourtant, tout le monde qui gravite autour du Canadien sait que Tinordi était sur le marché depuis près de 18 mois, donc cette affirmation ne peut qu’être fausse.

Certains fans et journalistes ont énormément mis d’emphase sur des paroles dites par Bergevin qui laissaient sous entendre qu’il était probablement au courant du résultat de ces tests: « il y a des choses et des raisons que je ne peux dévoiler ».  Si je vous disais que j’ai une source extrêmement fiable qui gravite autours de l’organisation (pour ne pas la nommer par respect) affirmant que tout cela est totalement faux, mais qui cache quelque chose d’encore plus gros derrière cela?

L’histoire d’un mauvais lance et compte

Cette source plus que fiable m’a affirmé il y plus de 1 mois que la raison principale pour laquelle l’organisation ne faisait pas jouer Tinordi adéquatement provenait d’une raison hors glace ayant déjà fait les manchettes cette année. Pour ceux qui n’ont pas encore fait le lien; Jarred Tinordi était dans le même camion que Zack Kassian lorsque l’accident dont tout le monde a eu connaissance est survenu.

En effet, l’organisation a tenté d’étouffer l’affaire comme il est souvent arrivé par le passé. Avouez qu’en sachant tous ces détails, tout s’éclaircit autant au niveau du pourquoi Tinordi ne jouait pas, les sous-entendus du directeur général, de la transaction elle-même et surtout au niveau du journalisme de pacotille qui sont allé jusqu’à traiter Bergevin de « crosseur » alors qu’il n’était même pas au courant du résultat positif du test de dopage.

J’espère que ceci aura eu pour effet de blanchir Marc Bergevin de toutes ces fausses accusations inventées de toutes pièces et donner une leçon à certains qui sautent aux conclusions trop rapidement.

Mike B.

Osons comparer Subban à Robinson

Crédit: La Presse
Crédit: La Presse

Malgré ses récents revirements controversés, P.K. (bien lire en français P et K ) Subban pourrait à ce stade-ci se comparer, statistiquement parlant, au plus prolifique défenseur de l’histoire des Canadiens, et j’ai nommé Larry Robinson. Big Bird est né à Winchester, Ontario, le 2 juin 1951.  Il a joué son hockey junior à Kitchener et a été un choix de 2e ronde (20e total) par les Canadiens en 1971.

Robinson et les Canadiens débutaient la série finale de 1989 face aux Flames de Calgary le 14 mai 1989, soit le lendemain de la naissance de Subban. En effet, Pernell Karl voyait le jour le 13 mai 1989 à Toronto, Ontario. Subban a joué son hockey junior avec les Bulls de Belleville et a également été un choix de 2e ronde (43e total) par les Canadiens en 2007.

Et voici maintenant le petit bout où nous osons, ou pouvons, comparer statistiquement les 2 joueurs.  Voici les statistiques des 2 défenseurs après 431 matchs dans la ligue.

LARRY ROBINSON                    P.K. SUBBAN
64                            BUTS            63
219                          AIDES           214
283                        POINTS          277
+337                         +/-              +38

Un seul but et 5 mentions d’aide les différencient.  Par contre, Robinson dépasse outrageusement Subban pour le différentiel de +/– ,alors qu’il y a une différence de +299 entre les 2 joueurs. Notons que Robinson figure au 5e rang des pointeurs dans l’histoire de l’équipe, avec 883, derrière Maurice Richard (965), Henri Richard (1 046), Jean Béliveau (1 219) et Guy Lafleur (1 246). Notre grand défenseur mène pour le différentiel en carrière parmi les joueurs ayant joué avec les Canadiens avec un +700, ce qui le place loin devant  Serge Savard qui se trouve au second rang avec +492.

Est-ce que Subban sera en mesure de maintenir ce rythme offensif et devenir le meilleur pointeur dans l’histoire des Canadiens?

À suivre,

Gilles Fournelle @FournelleGilles

Vestons bleus cherchent machine à coudre!

Crédit: mrfhl.com
Crédit: mrfhl.com

Heureux de cette victoire acquise en tirs de barrage face aux Maple Leafs, les Canadiens se dirigent maintenant à Columbus pour y affronter les Blue Jackets pour le 1er match d’une série aller-retour. L’équipe de Columbus est quelque peu décimée par les blessures par les temps qui courent; Sergei Bobrovsky, Curtis McElhinney, David Savard et David Clarkson sont tous sur la touche. On peut y ajouter l’entraîneur, John Tortorella, qui s’est fracturé quelques côtes alors que le fameux René Bourque est entré en contact avec lui lors de la pratique extérieure de vendredi dernier. Il était absent pour le match contre Boston et on ignore s’il sera suffisamment en santé pour diriger son club contre Montréal. Notons que les Blue Jackets se situent au 6e rang des matchs manqués en raison de blessures avec 172. Todd Richards avait sûrement bien des défauts, mais il était quand même mieux positionné que John Tortorella à pareille date l’an dernier. Comparons le dossier de Columbus après 49 matchs:

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         2014-15                                                       2015-16
21-25-3 (45 points)          FICHE                  17-27-5 (39 points)
121                                  BUTS POUR             123
155                               BUTS CONTRE           159
7e Métropolitaine       CLASSEMENT            8e Métropolitaine
7 victoires            MEILLEURE SÉQUENCE   3 victoires
9 défaites                   PIRE SÉQUENCE         8 défaites

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Non seulement le dossier est pire, mais lorsque nous y ajoutons les multiples conflits de personnalité avec les joueurs, nous sommes en droit de nous questionner sur la pertinence de ce choix d’entraîneur. La transaction de Ryan Johansen est l’un des résultats de ces conflits, et si nous regardons la fiche de l’équipe depuis son départ, elle n’a rien de concluant :

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FICHE   2-6
SÉQUENCE ACTUELLE   3 DÉFAITES
BUTS POUR   18
BUTS CONTRE   28

Tandis que Johansen semble avoir trouvé un air d’aller avec ses 3 buts et 6 aides en 8 matchs avec Nashville, Seth Jones pour sa part, cumule 5 mentions d’aide depuis son arrivée à Columbus.
Avec les blessures aux gardiens Bobrovsky et McElhinney, les Blue Jackets doivent s’en remettre au gardien Joonas Korpisalo qui a un dossier de 3-5-2 cette saison avec un % d’efficacité de ,910 et une moyenne de 2,91. Il est donc impératif que l’équipe de Montréal profite d’une proie inerte que sont les Blue Jackets!

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Est-ce que les Canadiens pourront venger l’Impact face à une équipe de Columbus?

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À suivre, ce soir à 19h!

Les feuilles qui tombent…

Crédit: mapleleafs.nhl.com
Crédit: mapleleafs.nhl.com

C’est une équipe qui en arrache par les temps qui courent qui recevra les Canadiens ce soir au Centre Air Canada. Les Maple Leafs n’ont qu’une seule victoire au cours de leurs 7 derniers matchs et ils ont peine à trouver le fond du filet adverse, comme en témoigne les 8 buts marqués (1,14/match) durant cette séquence. Si nous combinons cette donnée aux 22 buts accordés (3,14/match) pour la même période, nous comprenons mieux pourquoi les victoires sont si difficiles à obtenir. Plusieurs experts parlent d’une équipe transformée depuis l’arrivée de Mike Babcock, mais si nous comparons la fiche des Leafs après le même nombre de matchs(45) l’an dernier, voici ce que cela donne :

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      2014-15                                                         2015-16
22-20-3 (47 points)       FICHE                   17-20-8 (42 points)
138                                BUTS POUR              111
139                              BUTS CONTRE           125

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La belle surprise chez les Maple Leafs est le joueur de centre Leo Komarov, qui connaît la meilleure saison de sa carrière avec 16 buts (un sommet) et 14 aides pour 30 points (un sommet) en 3 saisons dans la LNH. Il célèbre ses 29 ans aujourd’hui, lui qui a été un choix de 6e ronde (180e) en 2006 par Toronto, il avait préféré resté en Finlande et en KHL avant de se joindre aux Leafs en 2012-13. Les Leafs avaient également repêché Viktor Stalberg lors de cette même séance et également en 6e ronde (161e). Il n’aura joué qu’une seule saison à Toronto avant d’aller à Chicago, Nashville et maintenant avec les Rangers.

En terminant, si je vous demandais qui est le dernier gardien de 30 victoires en une saison pour les Maple Leafs, quelle serait votre réponse? Pour vous donner un petit indice cela remonte à la saison 2007-08, il est Finlandais et a été repêché en 4e ronde par San Jose en 1995. Si vous avez répondu, Vesa Toskala, et bien vous avez la bonne réponse, il aura cumulé une fiche de 33-25-6, un taux d’efficacité de ,904 et une moyenne de 2,74 au cours de cette saison 07-08 avec les Leafs.

Regardons tous les gardiens qui ont cumulé au moins une victoire pour Toronto depuis cette saison-là : Andrew Raycroft, Ben Scrivens, Curtis Joseph, Garret Sparks, James Reimer, Jean-Sebastien Giguere, Joey MacDonald, Jonas Gustavsson, Jonathan Bernier, Justin Pogge, Martin Gerber et Scott Clemmensen.

Notons que les Canadiens ont une fiche de 8-3 lors de leurs 11 dernières visites à Toronto, avec 36 buts pour et 26 contre, seront-ils en mesure de profiter des largesses défensives des Toronto et relancer l’équipe sur le sentier de la victoire?

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À suivre ce soir dès 19h.

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Gilles Fournelle

La route est longue pour Scrivens

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Crédit: NHL.com

Ben Scrivens ne l’a pas facile; après des années de misère avec les Oilers, le gardien de 29 ans s’est joint à un bien mauvais moment avec l’équipe de Montréal. Nous comprenons le choix de Michel Therrien de ne pas vouloir le faire garder les buts à domicile en raison de la pression qu’il pourrait ressentir, mais il faut maintenant se rendre à l’évidence: Scrivens en arrache sur la route! Voici sa fiche lors de ses 10 derniers départs sur les glaces adverses:

Fiche               Buts alloués             % efficacité               Moyenne    

0 – 9                       39                                  ,856                           4,29

Si nous regardons les mêmes statistiques lors de ses 27 derniers matchs lors lesquels il a joué sur la route, ce n’est guère mieux:

Fiche               Buts alloués             % efficacité               Moyenne  

2 – 21                    89                                    ,879                           3,50

Je ne veux pas m’acharner sur le pauvre Ben, mais regardons ces mêmes chiffres  lors de ses 39 derniers matchs dans lesquels il a joué sur la route:

Fiche               Buts alloués             % efficacité               Moyenne  

5 – 29                      126                                  ,888                          3.41

Terminons cette brève analyse en affichant des chiffres positifs et qui donnent un peu d’espoir pour la suite des événements sans Carey Price dans l’alignement – les statistiques en carrière de Scrivens à domicile:

Fiche               Buts alloués             % efficacité               Moyenne  

26 – 30 – 6            179                               ,908                            2,83

Alors à quand un départ pour Scrivens au Centre Bell!

À suivre!

Gilles Fournelle

 

Panique vs espoir: l’analyse d’une transaction mineure

Montreal Canadiens Headshots for the 2013-14 seasonscottt

Comme vous avez pu le constater dans les dernières 24 heures, une transaction à 3 équipes a fait exploser les réseaux sociaux montréalais et à travers la LNH.  Pour ceux qui hivernaient, voici la transaction : Les Coyotes reçoivent l’ancien choix de première ronde des Canadiens de Montréal, Jarred Tinordi, en échange de John Scott et Stefan Elliott.  Ce dernier n’aura fait que passer à Montréal pour prendre la direction de la ville du Country (Nashville) en retour du défenseur Viktor Bartley.

Tout d’abord, évaluons les pièces maîtresses de la transaction : Tinordi et Bartley.  Jarred Tinordi était dédié à un bel avenir, mais n’a jamais répondu aux attentes que l’organisation montréalaise avaient en lui.  Les plus grandes lacunes du défenseur format géant, soit son incapacité à s’adapter à la vitesse de la LNH et son jeu avec la rondelle plus que déficient, auront eu raison de lui malgré une énorme patience de la direction. Pour ce qui est du méconnu Bartley, on parle ici d’un 6e défenseur gaucher de 27 ans ayant une charpente de 6.0 215 lbs, préconisant un style de jeu défensif et robuste. Ce dernier est souvent comparé à Francis Bouillon par sa façon de jouer et le parcours peu commun qu’ils auront emprunté.

On parle ici d’un échange honnête, donc pourquoi la panique s’est-elle emparée des médias sociaux?  Peut-être parce que la plupart des partisans ne voyaient pas la juste valeur de Jarred Tinordi?  Pourtant, Tinordi est sur le marché depuis un bail et c’est la première offre que Bergevin a reçue. Sinon, probablement que les fans s’attendaient à la GROSSE transaction, si tel est le cas ce n’est pas avec Tinordi que cela allait arriver.
Si nous sommes le moindrement rationnels et positifs, cette transaction serait-elle le prélude de LA fameuse GROSSE transaction?  Toute porte à croire que oui.  Tout d’abord, vous devez savoir que l’équipe montréalaise aura économisé 800000$ en faisant ce mouvement de personnel, ce qui donnera de la latitude à Mr. Bergevin. Ensuite, selon plusieurs sources très fiables, Montréal serait toujours dans les pourparlers et au plus fort de la course pour obtenir les services de Jonathan Drouin; tellement dans la course que Rick Dudley et l’un de ses plus importants recruteurs observaient Drouin pas plus tard que hier soir. C’est maintenant connu que plusieurs offres ont été mises sur la table entre les deux clubs et que Bergevin est très agressif dans le dossier.

En résumé, avant de traiter Bergevin de tous les noms, laissons-le finir le travail, car nous ne pouvons pas le juger sur la saison 2015-2016 avant la date limite des transactions. La perte de Carey Price aura peut-être été l’élément le plus défavorable pour effectuer une grosse transaction. Imaginez que le meilleur joueur au monde ne puisse revenir au jeu cette année et que le premier choix de l’organisation soit envoyé sous d’autres cieux et que nous rations les séries, ce choix aurait pu s’avérer plus que potable finalement.

À suivre…

Mike B.