Le Prix du succès pour les Canadiens

Traduit avec l’accord de l’auteur de Habsterix.com

Vous souvenez-vous du temps où les gardiens de but gagnaient des Coupes Stanley à Montréal? Quand Jacques Plante était la pierre angulaire de l’équipe dans les années 60? Ou quand Ken Dryden, bien qu’il jouait derrière un très bon corps défensif, était remarquable et que l’on pouvait compter sur lui comme étant un joueur clé dans les années 70? Probablement que vous n’avez pas eu la chance de les regarder jouer, mais vous étiez né pour voir Patrick Roy faire des miracles vers la fin des années 80 et dans les années 90, non? Et bien entendu vous étiez là quand Carey Price a gagné à peu près tous les trophées possibles dans la LNH en 2015, n’est-ce pas?

La vérité est que gardien de but est une position clé et l’a été pour cette équipe depuis toutes les années glorieuses que cette dernière a connues. Le directeur gérant Marc Bergevin savait qu’il avait un joueur spécial entre les mains en Carey Price et il n’a pas hésité le rendre le gardien de but le plus riche de tous les temps avec un contrat de 84 millions pour 8 ans qui commence cette saison. Malheureusement pour Bergevin, son gardien étoile est en train de perdre son mojo, et quand l’on investit autant dans un joueur, on est en droit de s’attendre à ce qu’il soit le meilleur de son équipe. Il n’y a pas de “si” ou de “mais” dans un tel cas.

Après avoir signé ce contrat lucratif il y a plus d’un an, Price n’a pas seulement connu de performances sous la moyenne la saison dernière, il a été parmi les pires gardiens partants de la LNH entière, statistiquement parlant. Une bonne partie de l’affaire s’explique par une équipe sous-performante, surtout la brigade défensive devant lui, mais comme Price l’a lui-même avoué, il peut faire beaucoup mieux.

Après la saison, Bergevin a parlé à propos du fait que “l’attitude” dans le vestiaire devait changer. Son commentaire n’était pas clair à ce moment-là, mais il s’est certainement clarifié pendant l’été quand il a échangé Alex Galchenyuk, un compteur talentueux aussi reconnu pour sa nonchalence lors de certaines présences ou même de matchs. Et c’est devenu clair comme de l’eau de roche quand des rumeurs ont fait surface, voulant que le capitaine Max Pacioretty soit sur la sellette, lui qui a été échangé à Las Vegas il y a quelques semaines. N’importe qui pourraît admettre que Pacioretty avait l’air désintéressé la saison dernière, et qu’il lancé la serviette sur son équipe, du moins au niveau de l’effort. Connor McDavid jouait pour une mauvaise équipe et il n’a jamais ralenti la cadence. C’est de cette attitude que Bergevin parlait.

Eh bien les amis, Price a aussi lancé la serviette sur son équipe. Comme Pacioretty, son langage corporel et son niveau d’effort démontraient clairement son désintérêt. Ses deuxième et troisième efforts, auxquels il nous avait habitués depuis l’arrivée de l’entraîneur des gardiens Stéphane Waite, ils étaient partis et remplacés par ses anciennes habitudes de jouer pour la forme.

Hybride vs Papillon

Je suis la carrière de Carey Price depuis que les Canadiens l’ont repêché en 2005 et j’ai eu la chance de vivre dans l’Ouest du Canada, où se trouvent la WHL et les Americans de Tri-City, où Price a joué ses années junior. Je l’ai aimé et soutenu depuis ce temps-là et je me suis fâché contre Roland Melanson qui a voulu transformer le style de Price en pur papillon, ce qui l’a presque ruiné, à mon avis. Vous voyez, dans le junior, Price présentait un mélange de ce qu’on appelle le style hybride (Martin Brodeur) et le style papillon (Patrick Roy), et Melanson ne connaissant que ce dernier, il a commencé à détruire le style naturel de Price, qui faisait de lui le gardien qu’il était. Cela a mené au début des difficultés de Price à l’ébauche même de sa carrière. La vérité est que pour avoir du succès dans la LNH, vous devez faire de petits ajustements dans le style d’un gardien, pas repartir à zéro. Aussitôt que l’on commence à trop réfléchir plutôt que de se fier à son instinct, la rondelle se retrouve derrière vous si vous êtes dns les buts.

Bergevin a trouvé en Waite quelqu’un pouvant travailler avex plusieurs styles, quelqu’un qui enseignera la préparation mentale, élever le niveau de compétitivité et rectifier des mauvaises habitudes mineures. Alors que la LNH pensait avoir trouvé le manuel d’instructions contre Price en visant haut du côté de la mitaine, Waite a aussi rectifié cette situation à l’époque. Avec Waite, Price est retourné à ses anciennes habitudes, présentant un mélange des styles hybride et papillon. Il se tenait debout devant les tirs de loin sans trafic devant lui. Il revenait en position papillon quand il y avait du trafic pour couvrir une plus grande surface du filet. Il se battait pour chaque rondelle. Il jouait dans la tête de ses adversaires.

L’an passé, par contre, pour une raison quelconque, on a pu constater que Price était retourné au style dicté par Melanson. Il s’est fait battre du côté de la mitaine à maintes occasions, n’avait aucun niveau de compétitivité (la plupart du temps), on a vu un réel changement dans son attitude; tout ça a mené à une saison désastreuse de sa part. C’est comme s’il avait arrêté d’écouter Waite, ou bien s’il s’en moquait. Je parierais qu’il faisait partie de ceux que Bergevin pointait du doigt avec son commentaire par rapport à “l’attitude” dans le vesstiaire, et que le gardien et Bergevin ont eu une discussion à coeur ouvert avant la saison morte. Les Canadiens ont investi trop d’argent en Carey Price pour que celui-ci lance ainsi la serviette sur son équipe, et cela a été mis au clair.

Malheureusement pour l’équipe et pour les partisans, je remarque ce même style en cette pré-saison et ça, les amis, ça n’augure pas bien. Ce n’est aucunement prometteur. Il est sur les genoux à chaque tir encore, peu importe d’où le tir vient. Il est battu avec des tirs hauts du côté de la mitaine trop souvent. Ses déplacements latéraux sont lents et son niveau de compétitivité est… bien… non-existant. Il est vrai qu’il n’a pas la défensive de Calgary devant lui, ou celle de Nashville ou de San Jose, mais il est certainement sensé être meilleur que Mike Smith, Pekka Rinne et Martin Jones aussi. Et il a la paye qui va avec!

Price a été largement dominé par Antti Niemi jusqu’ici, et il semble se battre au même niveau que Charlie Lindgren pour un poste de gardien auxiliaire. Je parle de performances, ici. Il n’est pas question que Price ne soit pas le gardien partant à Montréal. Il est bien capable de retourner à son niveau antérieur. Mais personnellement, je crois qu’il présente certainement des drapeaux rouges. L’équipe devant lui travaille fort et ils ont besoin que leur meilleur joueur rejoigne les rangs parce que, en ce moment, on est loin du calibre de Plante, Dryden et Roy. Go Habs Go!

Par J.D. Lagrange

Source de l'article original: https://habsterix.com/2018/09/27/habs-success-comes-at-a-price/

Le Canadien et le Syndrome Québécois

Traduit avec l’accord de l’auteur de Habsterix.com

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En ce jour de la Saint-Jean-Baptiste de 2018, alors que les résidents du Québec et les Canadiens natifs du Québec célébrons la fête nationale de notre province, la poussière retombe après ce qui s’est avéré un repêchage LNH sans gros rebondissement. Mis à part quelques échanges de choix contre choix, le repêchage de cette année fut anormalement tranquille du côté des échanges, avec seulement une transaction majeure entre les Flames de Calgary et les Hurricanes de la Caroline. Comme tous les autres, le DG des Canadiens Marc Bergevin est demeuré assis en laissant ses recruteurs experts, menés par Trevor Timmins, opérer leur magie en espérant que cela porte fruit sur le long terme.

Avant que quiconque croie que depuis mon déménagement dans la belle Colombie-Britannique, je suis devenu anti-Québécois, laissez-moi vous rappeler un article que j’ai écrit il y a quelques années, un des mes plus satisfaisants, dans lequel je réponds aux anglophones qui sous-estiment l’importance d’avoir des joueurs québécois au sein des Canadiens.

L’outrage sur Twitter était cependant palpable, avec plusieurs utilisateurs du Québec, particulièrement des francophones, qui étaient sidérés par le fait que leur équipe adorée ne soient arrivés à sélectionner qu’un joueur de la LHJMQ.

Il est vrai qu’avec tous les choix qu’ils avaient, les Canadiens n’ont pu sélectionner qu’un joueur local, en prononçant le nom de Samuel Houde au 133e rang. Mais j’étais curieux de savoir pourquoi c’était le cas. Les Canadiens ont-ils vraiment craché sur des joueurs de chez eux pour en sélectionner d’autres à talent égal? Si tel était le cas, ces joueurs québécois auraient été sélectionnés peu après les choix des Canadiens, je me suis dit… non?

Eh bien j’ai fait la recherche et voici ce que j’ai découvert:

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  • 217 joueurs ont été sélectionnés dans le repêchage LNH 2018
  • 22 d’entres eux (10%) étaient issus de la LHJMQ
  • La moitié d’entre eux sont nés au Québec
  • De ceux sélectionnés, 4 étaient des gardiens, une position dont le Canadien n’a pas besoin
  • Et des 7 restants, les Canadiens ont pu en sélectionner un.

Alors qu’est-ce que cela nous dit, les amis? Cela me dit qu’en tout et pour tout, la LHJMQ ne remplit pas son devoir de développer des joueurs attayants non seulement pous les Canadiens de Montréal, mais aussi pour les 30 autres équipes! Cela nous dit même davantage, puisque parmi ceux jouant dans la LHJMQ, plus que la moitié (55%) d’entre eux ne sont même pas Québécois! Oui les amis, cela veut dire que 0.05% des joueurs sélectionnés en 2018 (11 de 217) étaient natifs du Québec. Et c’est la faute de Bergevin et Timmins de n’en avoir sélectionné qu’un seul?!?

Vraiment? Est-ce réellement ce que les partisans pensent au Québec? Que sont Jonathan Drouin, Philip Danault, Nicolas Deslauriers et Charles Hudon? Des sous-produits? Voilà quatre produits locaux, plus que nous en ayons vu avec les Canadiens depuis un long, long moment, et considérant le fait que la quantité d’entre eux s’amenuise dans la LNH, c’est en fait très remarquable. De plus, quelqu’un m’a “tweeté” ceci…

Il semble bien que ce ne soit pas parce que les Canadiens n’essaient pas. Sous Bergevin, ils ont même investi davantage dans le dépistage au Québec et dans la LHJMQ. L’équipe construit des patinoires extérieures pour permettre à des jeunes de patiner et jouer au hockey! Pour emprunter l’expression de François Gagnon, “Simonak”, que voulez-vous qu’ils fassent de plus?

Alors pour ceux qui peuvent dinstinguer la fôret des arbres, arrêtons-nous un intant, et espérons que Bergevin puisse faire un échange ou deux afin de solidifier sa formation, surtout à la position de centre et même pour trouver un partenaire à la défense pour Shea Weber. Nous sommes à moins d’une semaine du marché des joueurs autonomes. Go Habs Go!

Par J.D. Lagrange

Source de l'article original: https://habsterix.com/2018/06/24/the-habs-and-the-quebecois-syndrome/

L’échange de Galchenyuk: Le sommet de l’iceberg

Traduit avec l’accord de l’auteur de Habsterix.com

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Une mini-bombe n’importe où dans la LNH devient une bombe nucléaire à Montréal, particulièrement quand on y trouve quelques membres des médias et partisans mécontents et insatisfaits ne cherchant qu’à trouver du négatif dans chaque décision de l’équipe plutôt que de regarder les deux côtés de la médaille. Des dénigreurs? Meh. J’ai un problème à cataloguer de cette façon, tout comme les gens plus optimistes ne devraient pas être pointés comme des amateurs aveugles. La réalité? Il y a TOUJOURS deux côtés à chaque histoire et contrairement à la croyance populaire, se mettre la tête dans le sable ne fera rien disparaître.

Les Canadiens ont annoncé qu’ils avaient échangé le controversé Alex Galchenyuk aux Coyotes de l’Arizona en retour de Max Domi, le fils de l’ancien dur à cuire des Maple Leafs de Toronto, Tie Domi. J’ai lu sur Twitter, certains croient que l’équipe aurait dû recevoir davantage en retour, quelques uns détestent simplement toute décision du DG Marc Bergevin, peu importe ce qu’elle peut être. D’autres, comme moi, préfèrent creuser un peu plus avant de porter jugement.

La réalité est aussi ceci: Galchenyuk déborde de talent. Il ne le montre pas toujours, vivant de longues séquences où il est un non-facteur. Deux entraîneurs avec un total combiné de presque 1000 victoires dans la LNH l’ont jugé inadéquat pour la position de centre et en dépit de cela, certains croient qu’ils en savent plus que des professionnels à succès.

Le sommet de l’iceberg?

Et si, comme il a été le cas avec le bien-aimé P.K. Subban, il y avait anguille sous roche avec cet échange? Dans le cas de Subban, il ne s’agissait pas des mêmes raisons qu’avec Galchenyuk, soyons honnêtes. Mais la corrélation ici est la possibilité que la(les) vraie(s) raison(s) n’ait pas été rendue publique par l’organisation, pour ne pas laver leur linge sale en public? En dépit de son grand talent, Subban venait avec un bagage dont les gens de la LNH étaient au courant. Bien que le bagage soit différent, c’est la même chose avec Galchenyuk.

Malgré ce que certains vous diront, l’organisation des Canadiens a tenté à plusieurs reprises d’aider le jeune homme à remettre les choses en ordre. Ils ont échangé Nathan Beaulieu. Ils ont échangé Devante Smith-Pelly. Tout cela dans l’espoir que Galchenyuk puisse utiliser d’autres joueurs en tant que modèles pour peaufiner sa carrière. Après le débâcle de la dernière saison, il semble que l’organisation ait finalement perdu patience avec lui. Est-ce trop tôt? Peut-être. Mais encore une fois, peut-être que non.

 

Ces choses-là, chers amis, que l’on veuille l’admettre ou que l’on choisisse plutôt de mettre sa tête dans le sable, affectent définitivement la valeur d’un joueur sur le marché. Vous n’êtes pas content avec le retour? C’est correct, c’est tout à fait dans vos droits. Mais la moindre des choses serait d’être honnête et de reconnaître que le joueur ait quelque chose à y faire. Ne soyez pas naïf en adoptant la théorie de la conspiration qui veut que cela vienne simplement du DG.

Entre temps, vous êtes-vous déjà imaginé que Tie Domi, un jour, encouragerait nos Canadiens adorés? Joignez-vous à nous, Tie: Go Habs Go!

Par J.D. Lagrange

Source de l'article original: https://habsterix.com/2018/06/16/galchenyuk-trade-the-tip-of-the-iceberg/

 

 

Molson s’ouvre sur Roy, Bergevin, Subban et le Plan

Traduit avec l’accord de l’auteur de Habsterix.com

Une saison décevante, des partisans frustrés, des médias assoiffés… et pas de séries. Ce n’est pas le scénario que le propriétaire et Président de l’équipe Geoff Molson avait envisagé pour son équipe en arrivant en Avril, mais c’est la réalité que lui a fournie une équipe qui, avouons-le, a sous-performé pour une raison ou une autre, ou pour une combinaison de raisons. Il n’en demeure pas moins que Molson a fait face à la musique aux côtés de son collègue, le directeur-général Marc Bergevin, pour répondre aux questions et parler du futur de l’équipe.

Plusieurs sont restés sur leur appétit après la conférence de presse clôturant la saison, avec peu de réponses à leurs questions et peu de viande à décortiquer autour de l’os pour leur donner espoir concernant le produit sur glace de la prochaine saison. Passant des moqueries à propos de des dires sur “l’attitude”, aux discussions de Molson pour rendre l’expérience au Centre Bell plus plaisante, il semble que la lumière ait été mise sur les accompagnements plutôt que sur le plat de résistance, pour s’en tenir aux analogies alimentaires.

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Communication améliorée

Les Canadiens se sont souvent retrouvés sur la sellette pour rester vague sur tous les sujets entourant l’équipe, qu’il s’agisse des blessures des joueurs, de la direction de l’équipe ou même des rumeurs. Molson veut s’améliorer sur ces aspects et il s’est assuré de faire passer le message récemment dans une entrevue avec le Journal de Montréal plus tôt ce mois-ci. Il a cité un exemple pour indiquer pourquoi les partisans ne devraient pas tenir pour acquis tout ce qui circule sur Internet.

“Au lieu de toujours tenter de dire le moins possible, on va se demander comment en dire le maximum sans nuire aux joueurs et les mettre en danger. Par exemple, le bruit a couru il y a quelques semaines que j’avais rencontré Patrick Roy, à Boca Raton ou au mont Tremblant, je ne sais pas trop. Il aurait fallu le dire tout de suite. Non, je n’ai pas rencontré Patrick Roy. Point final.”

Il est important de comprendre qu’une équipe ne divulguera JAMAIS d’informations critiques et importantes. Vous n’entendrez jamais l’organisation commenter sur des sujets par rapport auxquels les partisans et/ou les médias se questionnent vraiment, comme ce qui concerne ce qui se passe dans le vestiaire ou la vie personnelle des joueurs. Ils ne diront jamais quel joueur est sous la mire d’un éventuel échange ou d’une signature en tant qu’agent libre. Et soyez assurés que Bergevin et son équipe continueront de garder leurs cartes bien cachées quand il en vient è ces sujets, et avec raison. Mais il y a d’autres spectres, surtout après le fait, qui pourraient être divulgués, selon Molson.

“Pour y arriver, il va falloir développer un nouveau mode de communication. Il va falloir développer de nouveaux réflexes. Ça ne sera pas évident pour tous, mais je suis décidé. Et on va y gagner. Quand Marc a échangé Jarred Tinordi aux Coyotes de l’Arizona, nous avons reçu deux joueurs. Le défenseur Victor Bartley et John Scott. Les gens se sont demandé pourquoi ces deux joueurs ? On aurait dû expliquer aux fans que le deuxième joueur a été acquis parce que les Coyotes voulaient absolument libérer un salaire. Les gens auraient compris.”

En reconnaissant et comprenant que le prix des billets était un sujet sensible dans l’esprit de plusieurs de ceux qui se présentent au matchs, ou encore ceux qui le souhaiteraient, il a rassuré les partisans que leurs inquiétudes ne tombent pas dans l’oreille d’un sourd. Démontrant déjà qu’il souhaite être plus transparent à propos de plusieurs sujets, il a bien voulu développer davantage, principalement pour que les partisans comprennent bien la réalité.

“D’abord, on est chanceux d’avoir 21 000 sièges. Ça permet d’offrir des billets à prix vraiment populaires dans les sections plus élevées. Je voudrais également souligner un point. Quand je suis arrivé avec le Canadien, le prix moyen du billet au Centre Bell était le troisième plus dispendieux dans la Ligue nationale. Aujourd’hui, nous sommes huitièmes ou neuvièmes. Je suis très content de ça. Et il n’y aura pas d’augmentation l’an prochain. Nous ne suivons pas la tendance lourde de la ligue.”

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Bergevin est l’homme de la situation

Tout en informant les médias et les partisans que tout et tout le monde sera évalué dans les jours ou semaines qui suivent, Molson a confirmé avoir fait l’évaluation de Bergevin, et il a tout à fait confiance en son directeur-général pour rectifier la situation. Non, il n’a pas fait cette évaluation dans les 48 heures suivant la dernière partie de l’équipe comme l’ont insinué quelques partisans; il s’agissait plutôt d’une évaluation progressive, ce qui est assuré de ne pas plaire à la foule qui espérait un renvoi rapide. Le Président de l’équipe a de nouveau affirmé ce qu’il a dit depuis le début, comme quoi il est impliqué et communique avec son DG sur une base régulière.

“D’ailleurs, je passe beaucoup de temps à comprendre le travail du D.G. Je consulte Marc constamment. Je suis au courant des négociations avec les joueurs, je suis tout ce qu’il fait. Et j’apporte une pensée qui est différente de celle du directeur général. Je pense que c’est utile.”

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Le Plan

Une grande partie de la frustration émanant de la conférence de presse venait du fait que Molson et Bergevin ont parlé du plan en place pour améliorer l’équipe, sans toutefois être plus spécifiques. Étant privés de ce qu’ils croient être de l’information-clé, plusieurs partisans et membres des médias semblent penser qu’il n’y a pas moyen de rectifier le tir et, puisque l’organisation de partage pas le plan en question, que cela signifie qu’il n’en ont simplement pas ou alors qu’il n’est pas le plus prometteur. Pourtant, cela ne pourraît pas être plus loin de la vérité. Tel que mentionné plus haut, ils ne divulgueront pas, ou dans certains cas ne peuvent pas divulguer certaines informations importantes. Que ce soit à cause du risque d’altérer l’information, le risque de tuer le projet dans l’oeuf en ce qui concerne un échange ou encore d’informer certains membres du staff d’un possible congédiement, la direction a tout simplement les mains liées. C’est la réalité de la situation et cela ne changera pas, peu importe que les gens puissent penser ou dire.

“Oui, je le connais. Je sais quelles sont les personnes qui pourraient être remerciées. Mais il est impossible de prévoir si le plan est exécutable à 100 p. cent. Pour plusieurs raisons. On ne sait pas qui sera disponible sur le marché de l’embauche après la première ronde des séries. Habituellement, des gens sont congédiés après une élimination. Et puis, il y a le repêchage. C’est le 28 avril que le tirage au sort aura lieu pour le repêchage. Si nous sommes chanceux, alors on devine que le jeune Rasmus Dahlin changerait bien des données. On n’aurait pas à chercher qui jouerait à gauche de Shea We ber. Et enfin, il y aura le marché des joueurs autonomes le 1er juillet. Nous allons être très actifs, mais ça demeure un encan pour les meilleurs talents. On fait de notre mieux, mais c’est le joueur qui décide à la fin.”

Il semble que Molson, avec cette réponse, ait fourni beaucoup d’information et pourtant, personne ne semble y avoir porté attention dans les médias et le planète Twitter. Il semble que malgré l’amélioration et le développement de jeunes défenseurs comme Victor Mete, Mike Reilly et Noah Juulsen, l’organisation cherche un défenseur gaucher capable de jouer des moments-clé aux côtés de Weber. Cela augure bien puisque les jeunes joueurs étant relégués à des positions de profondeur, cela sera mieux pour leur développement et, surtout, pour que l’équipe soit compétitive, dépendamment de ce qu’ils peuvent apporter, bien sûr.

Avec ce commentaire, Molson a non seulement affirmé l’évidence que l’équipe prévoit repêcher Dahlin s’il est disponible lors de leur sélection, cela ne fait aucun doute à mon avis, mais aussi que la position au repêchage fera une grande différence au niveau des décisions sur glace.

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Bombe à propos de Subban

Comme nous avons souvent mentionné ce sujet sur ce blog, il y a des raisons pour lesquelles P.K. Subban a été échangé. La controverse a pris un autre tournant quand lui et Brendan Gallagher se sont confrontés plus tôt cette saison et vu l’importance de l’échange, et “l’image” projetée par Subban hors-glace ainsi que son style de jeu flamboyant, elle n’est pas près de s’éteindre de sitôt. Molson, cependant, a ajouté de l’information importante à propos du raisonnement à l’interne, choquant ceux qui onnt blâmé Bergevin pour avoir fait cet échange.

“La décision qu’il faudrait sans doute échanger P.K. avait été prise des mois avant la transaction. Il fallait attendre la bonne occasion pour l’organisation. J’y ai pensé pendant des mois. Mais sans vouloir entrer dans les détails, il fallait faire un changement dans l’équipe. Quand Shea Weber est devenu disponible, la réflexion était déjà faite. Et je pense que la plupart des directeurs généraux estiment que nous avons fait une excellente transaction même si P.K. est une très grande vedette.”

Bien que ces commentaires ne feront pas changer d’avis ceux qui n’ont pas aimé l’échange, ils ajoutent certainement à l’énigme et le stigmate que Subban avait de sérieux problèmes au sein de l’équipe et qu’il devait partir, que les gens veuillent l’admettre ou pas. Peut-être que c’est un cliché surutilisé, mais dire que “le logo sur le torse est plus important que le nom sur le dos du chandail” s’applique ici, semble-t-il selon toute évidence. Ce n’est rien de nouveau.

De plus, Michel Langevin de 91.9 Sports a demandé à Bergevin si, en rétrospective de l’échange de Subban, il avait des regrets, quelque regret que ce soit. Langevin lui a posé la question trois fois, de trois différentes façon, et la réponse du DG est demeurée la même.

“Pas du tout. Je n’enlève rien à P.K., ce n’est pas ça, mais j’ai eu ce que je voulais, et je crois fermement en Shea Weber. Nashville a une bonne équipe, mais je pense que nous pouvons tous être d’accord sur le fait que si Shea Weber était avec Nashville aujourd’hui, ils auraient aussi une très bonne équipe… deux excellents défenseurs ont changé d’équipe.”

Les gens traiteront Bergevin de menteur, particulièrement ceux qui le voudraient renvoyé, mais qu’est-ce qu’un DG peut bien dire lorsqu’il se fait demander s’il y a un joueur sur le marché, et s’il veut le maximum en retour? Oui, c’est le cas? Si quiconque devait comprendre cette position avec les joueurs-étoile, ce sont bien les partisans et médias entourant les Canadiens, non? Sont ces gens trop jeunes pour se souvenir des échanges de Patrick Roy, ou Chris Chelios?

Ces stars étaient affichées ouvertement sur le marché, et n’ont pas obtenu quoi que ce soit qui soit même similaire au calibre de Weber en retour. C’est pourquoi, les amis, de telles informations ne sont pas partagées publiquement avant le fait accompli. D’aucuns seront satisfaits de ce qui a été transmis par l’organisation en si peu de temps après la saison, d’autres non. Certains seront accusés d’en faire l’apologie, d’autres de propager la haine. C’est bien malheureux parce que dans la plupart des cas, c’est bien loin d’être un fait. Mon seul souhait, et je sais que cela narrivera jamais dans l’ère des médias sociaux où tout le monde est un expert, est que les fans puissent retourner à encourager l’équipe que nous disons tous aimer.

Je vous laisse sur cette merveilleuse citation de l’historien et auteur de multiples best-sellers, l’Israélien Yuval Noah Harari:

La censure ne fonctionne plus en vous cachant de l’information; la censure fonctionne en vous submergeant avec des quantités intarissables de désinformation, ou d’informations non-importantes, ou de vidéos de chats, jusqu’à ce que vous ne puissiez plus vous concentrer.

Alors, soyez prudents avec tout ce que vous pouvez croire sur Internet, incluant ce qui a été craché à propos de vos Canadiens et de quiconque faisant partie de l’orgaisation. Go Habs Go!

Par J.D. Lagrange

Source de l'article original: https://habsterix.
com/2018/04/13/molson-opens-up-on-roy-bergevin-subban-and-the-plan/

Pacioretty: Quand, où et combien?

Traduit avec l’accord de l’auteur de Habsterix.com

Avec la saison 2017-2018 des Canadiens de Montréal qui s’enlise de plus en plus, au risque de rater les séries éliminatoires, plusieurs partisans et médias en sont rendus au point de décision. En fait, il y a trois options: amorcer une reconstruction complète, se greffer de joueurs autonomes à la date limite de transactions, ou un scénario très peu probable. Avec 40 points en 42 matchs, les Canadiens doivent dépasser six équipes s’ils espèrent faire les séries, ou bien trois équipes pour s’abaisser aux trois dernières positions de la ligue pour avoir une chance d’obtenir le premier choix au repêchage.

Bien qu’en montrant sa déception et en reconnaissant que les chances sont moindres pour son équipe, le directeur-gérant Marc Bergevin a dit, dans sa récente conférence de presse, qu’il croit toujours que ce groupe de joueurs puisse remonter le courant cette saison. Pour que cela arrive, tout le monde sait que quelques changements doivent survenir, et c’est là que le moulin à rumeurs s’enflamme autour de la LNH.

Le nom le plus souvent mentionné pour ce qui est des Canadiens? Le capitaine Max Pacioretty qui, avec ses 10 buts en 42 matchs cette saison, est loin de ses habituels 30-39 buts par année des dernières saisons. Plusieurs seront d’accord, Bergevin y compris, que son incapacité à trouver un joueur de centre offensif digne de ce nom est ce qui retient Pacioretty et personne ne sait mieux que le DG que, si échangé à une équipe avec un tel atout, la flamme l’ailier risque fortement de se rallumer peu importe où il serait échangé. Et c’est pourquoi Bergevin doit faire très attention. Le recul engendré cette saison pèse beaucoup dans la balance, et s’il n’obtient pas un retour de juste valeur contre son meilleur atout, il peut aussi bien remettre sa démission.

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La valeur de Pacioretty

Mais de manière réaliste, combien est-ce que les Canadiens peuvent espérer obtenir en retour de leur capitaine, s’ils en venaient à l’échanger? Tout le monde peut y aller de son estimation, mais prenons une approche plus… logique. Trouvons les parallèles, des situations similaires qui peuvent au moins nous éclairer sur ce qu’un tel joueur peut nous rapporter.

Certains ont mentionné l’échange de Phil Kessel lorsqu’il a été acquéri des Bruins par les Leafs… mais c’était il y a plus de huit ans. Un meilleur baromètre pourraît bien être le plus récent échange d’une sags qui a finalement pris fin: Matt Duchene. Le joueur de centre de l’Avalanche était au coeur de rumeurs voulant qu’il soit sur le marché des échanges pour un bon moment, et le DG de l’équipe, Joe Sakic, a campé sur ses positions… et a obtenu la pleine valeur en retour de son joueur. Voici comment l’échange s’est conclu.

À Ottawa:

(C) Matt Duchene

À Nashville:

(C) Kyle Turris

Au Colorado:

Choix de 1ère ronde de OTT

Choix de 3e ronde de OTT

Choix de 2e ronde de NSH

(C) Shane Bowers

(G) Andrew Hammond

(D) Samuel Girard

(AG) Vladislav Kamenev

En d’autres mots, l’Avalanche a reçu des choix de première, deuxième et troisième rondes, un espoir récemment sélectionné en première ronde (Bowers), deux espoirs récemment sélectionnés en deuxième ronde (Girard et Kamenev) et nul autre que le Hamburglar. Ils ont reçu tout cela contre un joueur qui sortait d’une saison de 41 points avec un pas très impressionnant différentiel de -34. Cela porte à réflexion, n’est-ce pas?

screen-shot-2018-01-03-at-6-16-16-pm (1)En fait, en ne regardant que les trois dernières années, on peut aisément comparer Pacioretty à Duchene. Le capitaine des Canadiens a marqué plus de buts (évidemment), mais aussi plus de passes et de points que son homologue. En obtenant du temps de glace similaire en avantage numérique, Pacioretty a été plus productif et pour couronner le tout, l’ailier peut également être utilisé dans des situations de désavantage numérique.

Que Duchene joue au centre est un plus, définitivement, mais Pacioretty est l’un des meilleurs marqueurs de la LNH des dernières années en plus d’être un légitime ailier gauche rapide qui n’a jamais vraiment eu de centre numéro un pour lui passer la rondelle. Il reste une année au contrat de Duchene, avec un plafond de 6 millions$, alors que Pacioretty a aussi une année résiduelle, mais avec un plafond de 4.5 millions$.

Alors mettez-vous dans les souliers de Bergevin pour une minute. Quel prix demandez-vous pour Pacioretty? Nous savons que les Canadiens ont deux besoins criants: un joueur de centre offensif de premier trio et un défenseur gaucher mobile pour agrémenter le travail de Shea Weber.

En prenant en considération que Pacioretty n’a pas de clause de non-échange ni de non-mouvement dans son contrat, ce qui veut dire qu’il peut être échangé à l’équipe la plus offrante, en plus du fait que les équipes américaines adoreraient l’avoir dans leurs rangs – un membre d’équipe USA – soyez assurés que la valeur de Pacioretty est bien élevée et cela, en dépit de sa saison décevante jusqu’ici.

D’aucuns sont d’avis que Pacioretty pourraît être échangé avant la date limite de transaction le 26 février, mais permettez-moi d’en douter.

Si [un échange] arrive, ça arrive. Je suis très fier du succès que j’ai connu à Montréal” ~ Max Pacioretty

Si vous êtes Bergevin, pourquoi de pas attendre avant le repêchage annuel pour agir? D’abord, l’ordre de repêchage serait déjà établi, évitant ainsi les clauses conditionnelles dans un échange. Mais aussi, il y a quelques équipes qui aimeraient obtenir les services de Pacioretty mais qui bataillent pour une place en séries, et qui ne peuvent donc pas se permettre d’échanger assez en retour, du moins pas autant qu’ils le pourraient pendant a saison morte… particulièrement ces équipes qui se trouveront dans la ligne de mire après une défaite rapide en séries ou qui devront changer de DG.

Si j’avais tendance à parier, je dirais que quand viendra le mois de Mars, les Canadiens auront le même capitaine en place, mais à la venue du repêchage, je poserais définitivement l’oreille sur le sol pour entendre l’arrivée du train de marchandises. Go Habs Go!

 

Par J.D. Lagrange

Source de l'article original: https://habsterix.com/2018/01/12/pacioretty-when-where-and-how-much/

Chronique Nostalgie

Voici une nouvelle chronique qui permettra à tous les partisans du Canadien de Montréal, autant les anciens que les jeunots, d’apprécier les exploits des joueurs qui ont marqué l’histoire du Tricolore à leur manière. Le but est tout simplement de remémorer des souvenirs, peut-être oubliés, aux plus vieux et d’en apprendre un peu plus sur des joueurs peu ou pas connus, aux plus jeunes.

Cette première chronique sera axée sur un joueur qui a marqué la 23e conquête de la Coupe Stanley par l’équipe montréalaise. Une demande spéciale, parvenue par un joueur de la ligue de garage dans laquelle je joue, m’a été faite en début de saison pour faire une chronique sur ce joueur. En plus d’avoir été d’un impact primordial pour la formation lors de la conquête du trophée ultime en 1986, il est également le dernier joueur de l’organisation à avoir franchi le plateau des 100 points. Portant le #26 et surnommé « Le P’tit Viking », voici Mats Naslund.

Mats Naslund, évoluant alors dans la « SEL » (Ligue élite se Suède), fut repêché par le Canadien au 37e rang de l’encan de 1979. Il faut se rappeler qu’à cette époque, le hockey était beaucoup plus physique qu’aujourd’hui; c’était donc déjà un exploit en soi qu’il soit repêché en 2e round du haut de ses 5′ 7″ et de ses 160 livres.  Imaginez un instant David Desharnais évoluer dans le hockey des années 1980: vous souriez probablement en ce moment. Pour revenir à notre principal sujet, Naslund continua son développement en Suède, son pays d’origine, les 3 années suivant son repêchage, récoltant une moyenne supérieure à 1 point par match à chacune de ces saisons.

C’est à l’âge de 22 ans, lors de la campagne de 1982-1983, que le #26 débuta sa carrière avec le Bleu-Blanc-Rouge. Déjà mature, il s’adapte rapidement au hockey nord-américain et récolte un impressionnant total de 71 points durant sa saison recrue. C’est toutefois lors de sa troisième année avec la Sainte Flanelle, après le départ d’un certain Guy Lafleur, que le petit viking connaîtra son éclosion. Ses 2 saisons de plus de 40 buts suivant le départ du #10 n’ont fait qu’accentuer sa popularité auprès des fans de Montréal. Un petit attaquant travaillant, rapide, agile et autant capable de créer des jeux, que de les concrétiser. L’amour des partisans pour ce type de joueur à Montréal a sans doute débuté avec lui.

La saison 1985-1986 sera celle qui marquera l’histoire et les mémoires. Mats Naslund connut sa meilleure campagne en carrière avec une récolte de 43 buts, 67 mentions d’aide et 110 points, lui procurant le rang de meneur du club dans ces trois statistiques. Ses performances en saison régulière se transportent jusqu’en séries éliminatoires, où il mène la formation montréalaise au chapitre des buts (8) et des points (19), permettant à ses coéquipiers de soulever, pour la 23e fois dans l’histoire de l’organisation, la prestigieuse Coupe Stanley.

Le petit Viking récolta son point par match lors des trois saisons suivantes. Puis en 1989-1990, il connaît sa saison la moins productive avec le Canadien et retourne évoluer en Suède la saison suivante. Il fera un bref retour dans la Ligue Nationale de Hockey avec les Bruins de Boston en 1994-1995, avant de se retirer définitivement.

Ses exploits sont reconnus à Montréal, mais également aux travers la LNH, ce qui lui a permis de faire partie de 5 équipes d’étoiles, incluant celle des recrues, de remporter le Trophée Lady Bing devant Wayne Gretzky en 1988 et d’être intronisé au Temple de la renommé du Hockey en 2005.

En espérant que cette chronique ait pu raviver quelques vieux souvenirs ou vous permettre de découvrir un joueur qui aura marqué la glorieuse histoire du Tricolore!

Samuel Beaudoin

L’histoire Price: une honte pour Montréal

Traduit avec l’accord de l’auteur de Habsterix.com

Nous en avons l’habitude puisque chaque saison, il semble que quelqu’un, quelque part dans les médias traditionnels, clame quelque chose à propos de quelqu’un dans l’organisation des Canadiens qui ne fait aucun sens. Que ce soit la soi-disant histoire impliquant l’ancien entraîneur Michel Therrien, qui aurait dit tout haut que Max Pacioretty était un mauvais capitaine, les diatribes de Brendan Kelly dans le Montreal Gazette qui défend ses intérêts, ou bien les histoires de vie nocturne à Montréal, il semble que certains de ces “reporters” recherchent de l’attention, des côtes d’écoute ou de lecture à tout prix. Quelqu’un se souvient du “jour le plus sombre de l’histoire de l’équipe” à propos des frères Kostitsyn?

screen-shot-2017-11-21-at-4-16-08-amCe n’est rien de nouveau, nous avons même effleuré ce sujet il y a un certain temps sur ce blog. Eh bien cette fois-ci Montréal, tu es descendu plus bas que jamais et Angela Price, la femme du gardien des Canadiens, a pris Instagram d’assaut avec une déclaration qu’elle n’aurait, vraisemblablement, jamais dû avoir besoin de faire, pour commencer.

screen-shot-2017-11-21-at-4-27-02-amAprès une affirmation du controversé Réjean Tremblay, qui a déclaré que Mme Price voulait partir de Montréal ou qu’elle menaçait de quitter son mari Carey Price, Angela en avait assez lu et entendu! Elle a profité de sa célébrité pour servir une claque au visage de Tremblay, retirant au passage toute la mince crédibilité que la vieille chèvre possédait encore, en publiant une photo d’elle et son mari, heureux et amoureux, niant ainsi complètement la soi-disant déclaration.

Cela est tout simplement honteux et pour être parfaitement honnête, un embarras total pour tous les partisans des Canadiens à travers le pays, et autour du monde. Les histoires comme celles-ci, que j’ai baptisées “Potinage Artistique”, ne devraient jamais avoir de jambes et pourtant, elles sont fabriquées par le biais de médias soi-disant réputés d’un bord à l’autre de la ville et plus encore.

Michel Villeneuve s’est fait renvoyer d’une station de radio pour avoir menacé les Canadiens il y a plusieurs mois. Quand est-ce que Tremblay ne trouvera plus preneur pour diminuer et attaquer tout ce qui entoure l’équipe contre laquelle il tient rancune depuis que les Habs lui ont refusé le droit d’utiliser les couleurs de l’équipe pour sa série “Lance et Compte” il y a longtemps? Assez c’est assez, et les partisans, lecteurs et auditeurs doivent commencer à se tenir debout contre ce non-sens!

J’ai personnellement jeté les Réjean Tremblay et Brendan Kelly de ce monde par la fenêtre depuis un bon moment déjà. Les pages dans la section sport du Montreal Gazette sont seulement là pour protéger les arrières de certains individus depuis que le réputé journaliste Dave Stubbs les a quittés pour travailler pour la LNH et je vais bientôt lui emboîter le pas pour ce qui est de quiconque donnera une pateforme à Tremblay pour répandre sa haine envers une équipe que j’aime. Je crois d’ailleurs que tout le monde devrait faire pareil mais c’est libre à chacun.

L’effet domino

Les gens portent des oeillères s’ils croient pour une seconde que de telles situations n’ont pas un effet domino à travers la LNH. Comme si avoir le plus haut taux de taxes en Amérique du Nord, vivre dans un endroit où un langage étranger est proéminent, des travaux interminables sur les routes et un hiver glacial, ou si l’effet d’aquarium où la surveillance est constante et rapprochée par des hordes de médias et de partisans n’était pas assez, les joueurs choisiraient de telles conditions plutôt qu’un style de vie tranquille en faisant autant, voire plus d’argent. Pensez-y une seconde. Retirez ces lunettes roses et demandez-vous: Où voudriez-VOUS jouer avec un contrat similaire si vous aviez le choix?

Oh certains joueurs le feront quand même, mais croyez bien que cela viendra avec un bonus puisqu’à salaire égal, les joueurs risquent davantage de faire comme Radulov et d’aller jouer sous le soleil du Texas, loin de ce cirque et des clowns brassant de la merde comme avec l’histoire de Price.

Mais hey, renvoyons donc Marc Bergevin puisqu’au final, tout est de sa faute, c’est ça? Go Habs Go!

Par J.D. Lagrange

Source de l'article original: https://habsterix.com/2017/11/21/price-story-embarrassing-for-montreal/

Patrick Roy comme DG de Montréal? Pitié non!

Traduit avec l’accord de l’auteur de Habsterix.com

Nous sommes en 1985. Le club-école des Canadiens se trouve dans ma ville natale, Sherbrooke, Québec. Ils ont un alignement de jeunes joueurs talentueux, un mélange de vitesse, d’habiletés et de caractère. Avec leur entraîneur Pierre Creamer, les bébé-Canadiens se sont faufilés dans les séries éliminatoires par la porte arrière avec une fiche de 37-38-5… jusqu’à ce que l’équipe rappelle quelques joueurs d’âge junior une fois que leurs équipes reepectives furent éliminées, afin de les rejoindre dans leur course pour une coupe Calder. Dans ces rangs figurait un jeune gardien espoir qui venait tout juste de terminer sa carrière junior avec une moyenne de 5.55 buts alloués par match avec les Bisons de Grandby dans la LHJMQ.

Ce jeune gardien de buts était Patrick Roy, au cas où ces détails vous auraient échappé. Avec l’aide d’un autre joueur d’âge junior, Stéphane Richer, Roy a été déterminant dans les séries, détrônant au passage le jeune vétéran Greg Moffett (qui?) et menant l’équipe jusqu’à la gloire de la LAH, pour amener la coupe Calder à Sherbrooke. Je le sais, j’étais un jeune homme dans les gradins, en train de l’encourager.

La saison suivante, contre toute attente, Roy s’est taillé une place au sein des Canadiens, au même titre que d’autres récipiendaires de la coupe Calder comme Brian Skrudland, Mike Lalor et, oui, Richer aussi. Nous connaissons le reste du conte de fées, alors que les Canadiens ont surpris la planète hockey menés par nul autre qu’un jeune Saint-Patrick, pour gagner quatre matchs d’affilée après avoir perdu le premier match de la finale contre les Flames de Calgary. Mon admiration pour Roy ne faisait que commencer…

Puis, les 22 décembre 1995, mon monde s’est interrompu après avoir vu mon idole se déplacer derrière le banc de l’équipe après avoir été retiré du match, pour ensuite revenir sur ses pas et dire au président de l’équipe Ronald Corey qu’il avait joué son dernier match dans l’uniforme de mon équipe préférée. Mon coeur était en miettes. Comment le grand Roy, le visage de la franchise à l’époque, mon successeur au grand Ken Dryden, a-t-il pu agir ainsi et avoir l’impulsion d’abandonner ses coéquipiers, son équipe, ses partisans et par le fait même, moi-même… à cause d’un combat de coq entre lui et son entraîneur? Comment cela est-il devenu MA faute, puisque c’est ultimement moi qui ai payé le prix?

D’aucuns affirment que Roy est retourné parler à Corey le jour suivant pour lui dire qu’il regrettait avoir fait ce qu’il a fait. Mais pour l’organisation du Canadien, les dommages étaient faits et ils ne pouvaient pas revenir en arrière. Roy a fait une crise de colère en direct à la télévision nationale, devant des millions de téléspectateurs, et il n’y avait pas de marche-arrière là-dessus. Il était le meilleur joueur de l’équipe, mais il n’était PAS plus important que les Canadiens de Montréal.

Passage chez l’Avalanche

Engagé en tant qu’entraîneur-chef et conseiller du DG Joe Sakic, Roy s’est trouvé une autre carrière dans le monde du hockey, dans la LNH, avec la deuxième équipe qu’il ait jamais connu. Les partisans de l’Avalanche l’ont aimé autant que moi lorsqu’il était à Montréal. Puis, après s’être retrouvé dans un désaccord avec son ancien coéquipier et patron, il a attendu jusqu’en août, moins d’un mois avant le début du camp d’entraînement, pour informer Sakic et l’Avalanche qu’il démissionnait de ses fonctions avec l’équipe.

Cela a laissé Sakic et l’Avalanche dans une fâcheuse position, et soyez assuré que Roy le savait. Pourtant, le désaccord avait eu lieu bien avant ça, pendant le repêchage LNH de l’été. Alors pourquoi cela a-t-il été si long? Parce que Patrick fait ce que Patrick veut et quand les choses ne vont pas comme il le voudrait, Patrick boude et prépare sa revanche. Et je ne m’avancerai pas sur ses problèmes de violence domestique bien documentés, ou sur son agression à l’égard du propriétaire des Saguenéens de Chicoutimi, Pierre Cardinal…

Roy a la tête chaude. J’en ai fini avec lui, et c’est le cas depuis longtemps. Si vous pensez pour une seconde que c’est l’homme de la situation pour prendre la relève de Marc Bergevin un jour, vous divaguez. Ce gars est un fou et quand les choses ne vont pas comme il le voudrait, il prend ses joujous et s’enfuit, se fichant bien de vous et ce que vous pensez. Il a prouvé encore et encore qu’il a une attitude de “je, me, moi” et il y a une raison pour laquelle il n’a pas trouvé d’emploi au sein du cercle restreint de la LNH. Pour moi, l’homme qui fut un jour mon idole est mort. Il a été remplacé par un individu horrible sur qui je ne voudrait pas que mes enfants prennent exemple… étant aussi loin d’un rôle modèle qu’il soit possible.

À la revoyure Patrick, le Saint a été retiré de ton nom il y a longtemps déjà. Go Habs Go!

Par J.D. Lagrange

Source de l'article original: https://habsterix.com/2017/11/04/patrick-roy-as-habs-gm-say-it-aint-so/

« Top Cheese » – Édition de Septembre 2017

Traduit avec l’accord de l’auteur de Habsterix.com

Voici quelques pensées à propos de différents sujet concernant les Canadiens , alors que le camp d’entraînement bat son plein et que l’équipe et les joueurs se dépassent pour obtenir une place sur l’alignement partant du premier match officiel. N’hésitez pas à les partager sur les médias sociaux ainsi que faire part de vos commentaires, qui sont toujours les bienvenus.

Charles Hudon connaît un très bon départ en ce camp d’entraînement. Il ne semble plus intimidé et charmé par le simple fait de pratiquer avec les grands joueurs. Il veut maintenant en faire partie plus que jamais. Après une bonne saison l’an dernier dans la LAH, lors de laquelle il a collecté un impressionnant total de 27 buts et 49 points en 56 matchs pour les IceCaps de St-John, l’ailier de 23 ans se sent prêt à passer à l’étape suivant dans sa carrière et sa performance de 3 assistances lors de la mêlée Blancs vs Rouges en début de camp fut un pas dans cette direction.

Mon intention n’est pas de gâcher l’ambiance de quiconque, mais tout comme nous, partisans et/ou membres des médias entourant les Canadiens, ne devrions pas sauter trop hâtivement aux conclusions lors de mauvaises performances à ce stade, nous devrions demeurer réalistes quant au succès précoce d’un jeune joueur. Le camp d’entraînement ne fait que commencer et ne deviendra que plus ardu en avançant vers la soirée d’ouverture du 5 octobre. Évidemment, toujours est-il qu’il est préférable de connaître un bon départ que l’inverse.

Jonathan Drouin a été omniprésent sur la scène montréalaise, représentant les Canadiens, depuis le premier moment où il y a été amené. Il a signé son contrat peu longtemps après, puis a participé à une conférence de presse avec le DG Marc Bergevin. Il a fait la une en s’entraînant avec le capitaine Max Pacioretty, avec qui il semble entretenir une belle amitié. Il a déjà fait quelques vidéos pour le Canadiens.com, et il a fréquenté le Fetival Juste pour Rire.

Récemment, Drouin a annoncé qu’il fera un don de 500 000$ sur une période de 10 ans et qu’il s’engagera à lever 5 millions$ par le biais de diverses initiatives pour le CHUM. Mais pouvons-nous arrêter la diarrhée verbale une fois pour toutes? Les propos du genre:

Le fait est que Drouin ait fait quelque chose de bien pour la ville. Tout comme Subban n’a suivi l’initiative de personne, ou qu’un ancien joueur des Canadiens ne l’ait fait, le jeune attaquant de l’équipe a posé un beau geste en aidant un organisme en besoin de financement. Cela tout court devrait faire la une, pas la comparaison avec d’autres joueurs avant lui.

En fait, c’est quoi cet engouement de certains envers les anciens Canadiens? Qu’il s’agisse de Subban, Radulov, Markov… ou même Darren Dietz, qui ont fait les manchettes chez les fanatiques de l’équipe récemment concernant leurs activités, citations ou actions ailleurs. À moins de prétextes malsains derrière un tel comportement, je ne peux penser à aucune bonne raison d’accorder une si grande importance à ce que les anciens joueurs font, maintenant qu’ils font partie d’une autre équipe. Subban est parti depuis plus d’un an. Revenez-en. Radulov a décidé d’opter pour le même contrat que les Habs lui ont offert, et de continuer sa carrière au Texas. C’est son choix, lâchez prise. Markov a trop attendu pour accepter un contrat d’un an et a décliné l’offre des Canadiens, préférant poursuivre sa carrière dans son pays natal. Fini.

Vous savez quoi? Shea Weber fait un boulot fantastique avec les Canadiens. Jonathan Drouin est une excellente nouvelle, sur la glace et hors-glace. Vous avez Brendan Gallagher qui essaie de rebondir après une saison difficile. Vous avez Tomas Plekanec qui joue pour un nouveau contrat. Vous avez un des meilleurs marqueurs de la LNH dans les 5 dernières années au sein de votre équipe, et le meilleur gardien de buts au monde. Vous avez de jeunes joueurs comme Artturi Lehkonen à surveiller. Vous avez de jeunes espoirs frappant à la porte de chaque position. Vous avez un bassin de joueurs junior et collégiaux pour vous enthousiasmer. Tout plein de joueurs sur lesquels se concentrer plutôt que de ressasser de vieux souvenirs.

L’un de ces jeunes joueurs est Michael McCarron, qui a apparemment concentré son entraînement estival sur des gains de vitesse sur patins. Tout comme il est trop tôt pour s’exciter à propos du fort départ de Hudon, il est également trop tôt pour paniquer à propos du gros joueur de centre après un match d’exhibition lors duquel il n’a pas été à son meilleur. La tradition veut que les gros gabarits comme lui prennent du temps à démarrer. L’équipe de direction le sait, les partisans et médias devraient garder cela en tête. Si l’on peut élever son niveau de jeu, McCarron est le genre de joueur dont l’équipe a besoin; un gros gabarit avec un peu de finition. Nous pourrons commencer à s’inquiéter s’il est rétrogradé d’ici octobre.

Un autre joueur qui avait (ou a encore) des attentes élevées a son égard est le jeune Nikita Scherbak. Comme plusieurs jeunes attaquants de son âge, il a eu un peu de difficulté à s’adapter au niveau de jeu professionnel, mais cela n’est rien pour s’alarmer, du moins pas pour l’instant. Peu de gens semblent se rappeler que des joueurs comme Plekanec ont passé trois saisons entières dans les mineures avant de graduer au niveau LNH et Scherbak est encore jeune, à seulement 21 ans. Il a une bonne attitude et veut s’améliorer. Je pense qu’il est l’un de ceux qui pourra grandement bénéficier de la relocalisation de l’équipe-école dans la cour arrière des Canadiens à Laval, et qu’il est quand même parvenu à marquer 41 points l’an dernier à St-John. La patience est une vertu dans son cas.

Twitter peut être bien déprimant par moments, particulièrement si vous êtes à l’affût du mot-clic  »Habs ». La rondelle n’est même pas mise au jeu que Karl Alzner encaisse son lot de reproches de la part de certains partisans, souvent les mêmes mentionnés plus haut, ceux qui se concentrent sur les anciens joueurs plutôt que sur les Canadiens. À 6 pieds, 3 pouces et 217lbs, Alzner est le deuxième plus gros défenseur de l’équipe derrière Weber. Si vous vous attendez à voir une gazelle en lui, vous serez déçu. Mais il apporte bel et bien du cran, une capacité à bloquer des tirs et un excellent positionnement à l’équipe. Il est un meilleur hockeyeur que Alexei Emelin était, et il est son remplaçant… pas celui de Markov. De plus, le nouveau numéro 22 aura 29 ans le 24 septembre, pas 39 ans, et certains font comme si! Comme Benn, je pense qu’il sera une très agréable suprise et qu’il contribuera beaucoup aux succès de l’équipe. Soyez patients, les amis.

Eh bien, eh bien… le nom de Matt Duchene refait surface dans l’actualité, ou plutôt dans la machine à rumeurs. Alors que tout le monde affirme que Bergevin n’a pas les pièces nécessaires pour y arriver, les Canadiens sont mentionnés comme étant une équipe potentielle pour acquérir ses services par toutes les sources de renom qu’on retrouve. Pourquoi? Peut-être est-ce parce que Joe Sakic devra diminuer ses attentes de retour pour Duchene. Peut-être que personne n’est prêt à sacrifier un jeune défenseur notoire pour un joueur qui n’est qu’à une année du marché des joueurs autonomes.

Je ne dis pas cela pour attiser l’espoir de quiconque; je crois aussi que les Habs sont loins d’être assurés de pouvoir acquérir les services du convoité joueur de centre, mais où il y a de la vie, il y a de l’espoir. Bien que l’équipe expérimentera avec Drouin au centre, Duchene s’agencerait très bien à un des deux premiers trios, en offrant de la profondeur dans un position où l’équipe en a un besoin criant à court terme.

Avec la saison régulière débutant dans environ deux semaines, [au moment d’écrire ces lignes] les Canadiens ajusteront leur alignement avec des matchs contre Washington, Ottawa deux fois, Toronto deux fois, ainsi que des parties contre New Jersey et la Floride. L’équipe commencera alors sa saison avec trois matchs sur la route, débutant par Buffalo le jeudi 5 octobre, et ils tiendront leur match d’ouverture au contre les Blackhawks au Centre Bell le 10 octobre. Le vrai hockey arrive à grands pas, les amis! Go Habs Go!!!

Par J.D. Lagrange

Source de l'article original: https://habsterix.com/2017/09/20/top-cheese-september-2017-edition/

 

Pas de profondeur en défensive? Pensez-y bien!

Traduit avec l’accord de l’auteur de Habsterix.com

La défense remporte des championnats. C’est ce que tous ceux gravitant autour du hockey, pas seulement de la LNH, disent. Dans son livre, le grand Scotty Bowman a toujours affirmé que prévenir un but est plus important qu’en compter un dans l’optique que si l’on accorde un but, il faut en compter deux pour gagner. La LNH ne regarde pas les pointages quand vient le temps d’attribuer de points au classement. Seulement les victoires, les défaites et, plus récemment, les ‘points du perdant’ (points obtenus lors d’une défaite en temps supplémentaire) ont un impact sur le classement d’une équipe. Donc, que l’on gagne 8-7 ou bien 2-1, les points au classement demeurent les mêmes.

En Carey Price, les Canadiens de Montréal ont le meilleur gardien au monde, et il en a été récompensé cet été par un contrat qui le payera en conséquence, débutant en 2018-2019. L’équipe compte toujours, discutablement, sur le meilleur défenseur défensif de la ligue en Shea Weber, contre qui les adversaires ont eu beaucoup de difficulté à marquer lorsqu’il était sur la glace toute la saison dernière. Cela n’a pas changé.

Perdre Andrei Markov, toutefois, a son impact et cela, malgré le fait qu’il ne s’améliore pas avec l’âge. Il était toujours un contributeur important au sein du noyau de la brigade défensive des Canadiens la saison dernière et il n’y a pas l’ombre d’un doute qu’il manquera à l’équipe. Mais la défensive des Habs n’était pas Markov. C’était un groupe de défenseurs.

Voici ce que Marc Bergevin avait à dire à propos de la perte de Markov:

“Perdre Markov crée un gros trou. Andrei était un très bon joueur pour nous, mais nous avons ajouté Mark Streit, qui, je pense, remplis en partie ce rôle. Nous avons ajouté David Shlemko. Je pense qu’avec l’ensemble, nous devrions être en mesure de boucher ce trou. N’oublions pas que nous n’avons pas perdu un défenseur de 25 ans. Avec tout le respect pour Andrei, il aura 39 ans en décembre. À un certain moment, nous devons aller de l’avant.”

 

Plus de profondeur

Dans un article récent sur Sportsnet, le contributeur Eric Engels a tenté de souligner que les pertes de Markov, Nathan Beaulieu et Alexei Emelin ont affecté la profondeur de l’équipe dans cette position. Rien de peut être plus loin de la vérité. En fait, la brigade défensive se dirigeant vers le camp d’entraînement est celle avec le plus de profondeur et le plus haut calibre LNH qu’elle n’ait présentés sous les rennes de Bergevin en tant que DG de l’équipe. Ne me prenez pas au mot, regardez par vous-mêmes, incluant les matchs joués en saison régulière dans la LNH:

  • Shea Weber (841 PJ)
  • Mark Streit (784 PJ)
  • Karl Alzner (591 PJ)
  • Jeff Petry (445 PJ)
  • David Schlemko (360 PJ)
  • Jordie Benn (315 PJ)
  • Eric Gelinas (189 PJ) – PTO
  • Zach Redmond (130 PJ)
  • Brandon Davidson (101 PJ)
  • Joe Morrow (65 PJ)
  • Matt Taormina (59 PJ)

Ajoutez à ce groupe un joueur comme Jakub Jerabek, 26 ans (367 PJ) et le jeune Brett Lernout qui a eu un avant-goût de la LNH la saison dernière. On y trouve aussi Thomas Parisi et deux récents professionnels en Noah Juulsen et Simon Bourque, qui vont probablement tous commencer la saison à Laval, suivis de nul autre que Victor Mete, le seul joueur d’âge junior invité au camp.

Si tout cela n’est pas de la profondeur, très peu d’équipes de la LNH ont de la profondeur. Probablement que seulement les Knights de Las Vegas, qui ont 11 défenseurs ayant des contrats à un volet, ont plus de profondeur que les Canadiens, en ce début de camp.

Leur manque-t-il un défenseur top-4, qui pourraît offrir du temps de glace de qualité avec Weber? Absolument, et l’organisation ne dément pas cela non plus. Mais de la profondeur de qualité, ils en ont. À la position de centre, par contre, c’est toute une autre histoire…

Par J.D. Lagrange

Source de l'article original: https://habsterix.com/2017/09/13/no-depth-on-defense-think-again/