Le Prix du succès pour les Canadiens

Traduit avec l’accord de l’auteur de Habsterix.com

Vous souvenez-vous du temps où les gardiens de but gagnaient des Coupes Stanley à Montréal? Quand Jacques Plante était la pierre angulaire de l’équipe dans les années 60? Ou quand Ken Dryden, bien qu’il jouait derrière un très bon corps défensif, était remarquable et que l’on pouvait compter sur lui comme étant un joueur clé dans les années 70? Probablement que vous n’avez pas eu la chance de les regarder jouer, mais vous étiez né pour voir Patrick Roy faire des miracles vers la fin des années 80 et dans les années 90, non? Et bien entendu vous étiez là quand Carey Price a gagné à peu près tous les trophées possibles dans la LNH en 2015, n’est-ce pas?

La vérité est que gardien de but est une position clé et l’a été pour cette équipe depuis toutes les années glorieuses que cette dernière a connues. Le directeur gérant Marc Bergevin savait qu’il avait un joueur spécial entre les mains en Carey Price et il n’a pas hésité le rendre le gardien de but le plus riche de tous les temps avec un contrat de 84 millions pour 8 ans qui commence cette saison. Malheureusement pour Bergevin, son gardien étoile est en train de perdre son mojo, et quand l’on investit autant dans un joueur, on est en droit de s’attendre à ce qu’il soit le meilleur de son équipe. Il n’y a pas de “si” ou de “mais” dans un tel cas.

Après avoir signé ce contrat lucratif il y a plus d’un an, Price n’a pas seulement connu de performances sous la moyenne la saison dernière, il a été parmi les pires gardiens partants de la LNH entière, statistiquement parlant. Une bonne partie de l’affaire s’explique par une équipe sous-performante, surtout la brigade défensive devant lui, mais comme Price l’a lui-même avoué, il peut faire beaucoup mieux.

Après la saison, Bergevin a parlé à propos du fait que “l’attitude” dans le vestiaire devait changer. Son commentaire n’était pas clair à ce moment-là, mais il s’est certainement clarifié pendant l’été quand il a échangé Alex Galchenyuk, un compteur talentueux aussi reconnu pour sa nonchalence lors de certaines présences ou même de matchs. Et c’est devenu clair comme de l’eau de roche quand des rumeurs ont fait surface, voulant que le capitaine Max Pacioretty soit sur la sellette, lui qui a été échangé à Las Vegas il y a quelques semaines. N’importe qui pourraît admettre que Pacioretty avait l’air désintéressé la saison dernière, et qu’il lancé la serviette sur son équipe, du moins au niveau de l’effort. Connor McDavid jouait pour une mauvaise équipe et il n’a jamais ralenti la cadence. C’est de cette attitude que Bergevin parlait.

Eh bien les amis, Price a aussi lancé la serviette sur son équipe. Comme Pacioretty, son langage corporel et son niveau d’effort démontraient clairement son désintérêt. Ses deuxième et troisième efforts, auxquels il nous avait habitués depuis l’arrivée de l’entraîneur des gardiens Stéphane Waite, ils étaient partis et remplacés par ses anciennes habitudes de jouer pour la forme.

Hybride vs Papillon

Je suis la carrière de Carey Price depuis que les Canadiens l’ont repêché en 2005 et j’ai eu la chance de vivre dans l’Ouest du Canada, où se trouvent la WHL et les Americans de Tri-City, où Price a joué ses années junior. Je l’ai aimé et soutenu depuis ce temps-là et je me suis fâché contre Roland Melanson qui a voulu transformer le style de Price en pur papillon, ce qui l’a presque ruiné, à mon avis. Vous voyez, dans le junior, Price présentait un mélange de ce qu’on appelle le style hybride (Martin Brodeur) et le style papillon (Patrick Roy), et Melanson ne connaissant que ce dernier, il a commencé à détruire le style naturel de Price, qui faisait de lui le gardien qu’il était. Cela a mené au début des difficultés de Price à l’ébauche même de sa carrière. La vérité est que pour avoir du succès dans la LNH, vous devez faire de petits ajustements dans le style d’un gardien, pas repartir à zéro. Aussitôt que l’on commence à trop réfléchir plutôt que de se fier à son instinct, la rondelle se retrouve derrière vous si vous êtes dns les buts.

Bergevin a trouvé en Waite quelqu’un pouvant travailler avex plusieurs styles, quelqu’un qui enseignera la préparation mentale, élever le niveau de compétitivité et rectifier des mauvaises habitudes mineures. Alors que la LNH pensait avoir trouvé le manuel d’instructions contre Price en visant haut du côté de la mitaine, Waite a aussi rectifié cette situation à l’époque. Avec Waite, Price est retourné à ses anciennes habitudes, présentant un mélange des styles hybride et papillon. Il se tenait debout devant les tirs de loin sans trafic devant lui. Il revenait en position papillon quand il y avait du trafic pour couvrir une plus grande surface du filet. Il se battait pour chaque rondelle. Il jouait dans la tête de ses adversaires.

L’an passé, par contre, pour une raison quelconque, on a pu constater que Price était retourné au style dicté par Melanson. Il s’est fait battre du côté de la mitaine à maintes occasions, n’avait aucun niveau de compétitivité (la plupart du temps), on a vu un réel changement dans son attitude; tout ça a mené à une saison désastreuse de sa part. C’est comme s’il avait arrêté d’écouter Waite, ou bien s’il s’en moquait. Je parierais qu’il faisait partie de ceux que Bergevin pointait du doigt avec son commentaire par rapport à “l’attitude” dans le vesstiaire, et que le gardien et Bergevin ont eu une discussion à coeur ouvert avant la saison morte. Les Canadiens ont investi trop d’argent en Carey Price pour que celui-ci lance ainsi la serviette sur son équipe, et cela a été mis au clair.

Malheureusement pour l’équipe et pour les partisans, je remarque ce même style en cette pré-saison et ça, les amis, ça n’augure pas bien. Ce n’est aucunement prometteur. Il est sur les genoux à chaque tir encore, peu importe d’où le tir vient. Il est battu avec des tirs hauts du côté de la mitaine trop souvent. Ses déplacements latéraux sont lents et son niveau de compétitivité est… bien… non-existant. Il est vrai qu’il n’a pas la défensive de Calgary devant lui, ou celle de Nashville ou de San Jose, mais il est certainement sensé être meilleur que Mike Smith, Pekka Rinne et Martin Jones aussi. Et il a la paye qui va avec!

Price a été largement dominé par Antti Niemi jusqu’ici, et il semble se battre au même niveau que Charlie Lindgren pour un poste de gardien auxiliaire. Je parle de performances, ici. Il n’est pas question que Price ne soit pas le gardien partant à Montréal. Il est bien capable de retourner à son niveau antérieur. Mais personnellement, je crois qu’il présente certainement des drapeaux rouges. L’équipe devant lui travaille fort et ils ont besoin que leur meilleur joueur rejoigne les rangs parce que, en ce moment, on est loin du calibre de Plante, Dryden et Roy. Go Habs Go!

Par J.D. Lagrange

Source de l'article original: https://habsterix.com/2018/09/27/habs-success-comes-at-a-price/

Le Canadien et le Syndrome Québécois

Traduit avec l’accord de l’auteur de Habsterix.com

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En ce jour de la Saint-Jean-Baptiste de 2018, alors que les résidents du Québec et les Canadiens natifs du Québec célébrons la fête nationale de notre province, la poussière retombe après ce qui s’est avéré un repêchage LNH sans gros rebondissement. Mis à part quelques échanges de choix contre choix, le repêchage de cette année fut anormalement tranquille du côté des échanges, avec seulement une transaction majeure entre les Flames de Calgary et les Hurricanes de la Caroline. Comme tous les autres, le DG des Canadiens Marc Bergevin est demeuré assis en laissant ses recruteurs experts, menés par Trevor Timmins, opérer leur magie en espérant que cela porte fruit sur le long terme.

Avant que quiconque croie que depuis mon déménagement dans la belle Colombie-Britannique, je suis devenu anti-Québécois, laissez-moi vous rappeler un article que j’ai écrit il y a quelques années, un des mes plus satisfaisants, dans lequel je réponds aux anglophones qui sous-estiment l’importance d’avoir des joueurs québécois au sein des Canadiens.

L’outrage sur Twitter était cependant palpable, avec plusieurs utilisateurs du Québec, particulièrement des francophones, qui étaient sidérés par le fait que leur équipe adorée ne soient arrivés à sélectionner qu’un joueur de la LHJMQ.

Il est vrai qu’avec tous les choix qu’ils avaient, les Canadiens n’ont pu sélectionner qu’un joueur local, en prononçant le nom de Samuel Houde au 133e rang. Mais j’étais curieux de savoir pourquoi c’était le cas. Les Canadiens ont-ils vraiment craché sur des joueurs de chez eux pour en sélectionner d’autres à talent égal? Si tel était le cas, ces joueurs québécois auraient été sélectionnés peu après les choix des Canadiens, je me suis dit… non?

Eh bien j’ai fait la recherche et voici ce que j’ai découvert:

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  • 217 joueurs ont été sélectionnés dans le repêchage LNH 2018
  • 22 d’entres eux (10%) étaient issus de la LHJMQ
  • La moitié d’entre eux sont nés au Québec
  • De ceux sélectionnés, 4 étaient des gardiens, une position dont le Canadien n’a pas besoin
  • Et des 7 restants, les Canadiens ont pu en sélectionner un.

Alors qu’est-ce que cela nous dit, les amis? Cela me dit qu’en tout et pour tout, la LHJMQ ne remplit pas son devoir de développer des joueurs attayants non seulement pous les Canadiens de Montréal, mais aussi pour les 30 autres équipes! Cela nous dit même davantage, puisque parmi ceux jouant dans la LHJMQ, plus que la moitié (55%) d’entre eux ne sont même pas Québécois! Oui les amis, cela veut dire que 0.05% des joueurs sélectionnés en 2018 (11 de 217) étaient natifs du Québec. Et c’est la faute de Bergevin et Timmins de n’en avoir sélectionné qu’un seul?!?

Vraiment? Est-ce réellement ce que les partisans pensent au Québec? Que sont Jonathan Drouin, Philip Danault, Nicolas Deslauriers et Charles Hudon? Des sous-produits? Voilà quatre produits locaux, plus que nous en ayons vu avec les Canadiens depuis un long, long moment, et considérant le fait que la quantité d’entre eux s’amenuise dans la LNH, c’est en fait très remarquable. De plus, quelqu’un m’a “tweeté” ceci…

Il semble bien que ce ne soit pas parce que les Canadiens n’essaient pas. Sous Bergevin, ils ont même investi davantage dans le dépistage au Québec et dans la LHJMQ. L’équipe construit des patinoires extérieures pour permettre à des jeunes de patiner et jouer au hockey! Pour emprunter l’expression de François Gagnon, “Simonak”, que voulez-vous qu’ils fassent de plus?

Alors pour ceux qui peuvent dinstinguer la fôret des arbres, arrêtons-nous un intant, et espérons que Bergevin puisse faire un échange ou deux afin de solidifier sa formation, surtout à la position de centre et même pour trouver un partenaire à la défense pour Shea Weber. Nous sommes à moins d’une semaine du marché des joueurs autonomes. Go Habs Go!

Par J.D. Lagrange

Source de l'article original: https://habsterix.com/2018/06/24/the-habs-and-the-quebecois-syndrome/

Pas de profondeur en défensive? Pensez-y bien!

Traduit avec l’accord de l’auteur de Habsterix.com

La défense remporte des championnats. C’est ce que tous ceux gravitant autour du hockey, pas seulement de la LNH, disent. Dans son livre, le grand Scotty Bowman a toujours affirmé que prévenir un but est plus important qu’en compter un dans l’optique que si l’on accorde un but, il faut en compter deux pour gagner. La LNH ne regarde pas les pointages quand vient le temps d’attribuer de points au classement. Seulement les victoires, les défaites et, plus récemment, les ‘points du perdant’ (points obtenus lors d’une défaite en temps supplémentaire) ont un impact sur le classement d’une équipe. Donc, que l’on gagne 8-7 ou bien 2-1, les points au classement demeurent les mêmes.

En Carey Price, les Canadiens de Montréal ont le meilleur gardien au monde, et il en a été récompensé cet été par un contrat qui le payera en conséquence, débutant en 2018-2019. L’équipe compte toujours, discutablement, sur le meilleur défenseur défensif de la ligue en Shea Weber, contre qui les adversaires ont eu beaucoup de difficulté à marquer lorsqu’il était sur la glace toute la saison dernière. Cela n’a pas changé.

Perdre Andrei Markov, toutefois, a son impact et cela, malgré le fait qu’il ne s’améliore pas avec l’âge. Il était toujours un contributeur important au sein du noyau de la brigade défensive des Canadiens la saison dernière et il n’y a pas l’ombre d’un doute qu’il manquera à l’équipe. Mais la défensive des Habs n’était pas Markov. C’était un groupe de défenseurs.

Voici ce que Marc Bergevin avait à dire à propos de la perte de Markov:

“Perdre Markov crée un gros trou. Andrei était un très bon joueur pour nous, mais nous avons ajouté Mark Streit, qui, je pense, remplis en partie ce rôle. Nous avons ajouté David Shlemko. Je pense qu’avec l’ensemble, nous devrions être en mesure de boucher ce trou. N’oublions pas que nous n’avons pas perdu un défenseur de 25 ans. Avec tout le respect pour Andrei, il aura 39 ans en décembre. À un certain moment, nous devons aller de l’avant.”

 

Plus de profondeur

Dans un article récent sur Sportsnet, le contributeur Eric Engels a tenté de souligner que les pertes de Markov, Nathan Beaulieu et Alexei Emelin ont affecté la profondeur de l’équipe dans cette position. Rien de peut être plus loin de la vérité. En fait, la brigade défensive se dirigeant vers le camp d’entraînement est celle avec le plus de profondeur et le plus haut calibre LNH qu’elle n’ait présentés sous les rennes de Bergevin en tant que DG de l’équipe. Ne me prenez pas au mot, regardez par vous-mêmes, incluant les matchs joués en saison régulière dans la LNH:

  • Shea Weber (841 PJ)
  • Mark Streit (784 PJ)
  • Karl Alzner (591 PJ)
  • Jeff Petry (445 PJ)
  • David Schlemko (360 PJ)
  • Jordie Benn (315 PJ)
  • Eric Gelinas (189 PJ) – PTO
  • Zach Redmond (130 PJ)
  • Brandon Davidson (101 PJ)
  • Joe Morrow (65 PJ)
  • Matt Taormina (59 PJ)

Ajoutez à ce groupe un joueur comme Jakub Jerabek, 26 ans (367 PJ) et le jeune Brett Lernout qui a eu un avant-goût de la LNH la saison dernière. On y trouve aussi Thomas Parisi et deux récents professionnels en Noah Juulsen et Simon Bourque, qui vont probablement tous commencer la saison à Laval, suivis de nul autre que Victor Mete, le seul joueur d’âge junior invité au camp.

Si tout cela n’est pas de la profondeur, très peu d’équipes de la LNH ont de la profondeur. Probablement que seulement les Knights de Las Vegas, qui ont 11 défenseurs ayant des contrats à un volet, ont plus de profondeur que les Canadiens, en ce début de camp.

Leur manque-t-il un défenseur top-4, qui pourraît offrir du temps de glace de qualité avec Weber? Absolument, et l’organisation ne dément pas cela non plus. Mais de la profondeur de qualité, ils en ont. À la position de centre, par contre, c’est toute une autre histoire…

Par J.D. Lagrange

Source de l'article original: https://habsterix.com/2017/09/13/no-depth-on-defense-think-again/

Le débat Matthews/Laine

Crédit: Sports Rants
Crédit: Sports Rants

Qui dit vrai?

Le réputé Gary Lawless de TSN affirme que Laine aura une plus belle carrière que Matthews. Quant à Ken Campbell de The Hockey News, summum des revues de hockey, il affirme que  Matthews aura plus d’impact que le longiligne finlandais quand ceux-ci auront tous les deux l’âge de 23 ans. Regardons un peu leurs accomplissements et toutes les facettes de leur jeu afin d’y trouver une réponse.

Tout d’abord, dans le sport professionnel, plusieurs athlètes sont liés à vie en raison de leurs rangs au repêchage. Par exemple, dans la NFL, le débat Manning/Leaf et  Luck/RG3 ont soulevé la passion des fans et ont bien alimenté les différentes analyses ou opinions possibles. Imaginez si les Colts avaient jeté leur dévolu sur Leaf au lieu de la légende Manning. Les années où il y a la présence de deux immenses talents, on a tendance à les comparer tout au long de leurs carrières.  Leurs duels multiples sont souvent titrés.  Au hockey, il y a eu le fameux Taylor vs Tyler, Kovalchuk vs Spezza, McDavid vs Eichel et tout récemment le débat Matthews et Laine.

Retournons au printemps dernier. La chance donne aux Maple Leafs l’opportunité de choisir au premier rang à l’encan amateur à notre St-Jean nationale. Deux joueurs sortent du lot.  D’un bord, on a Matthews.  Le joueur spectaculaire d’âge junior a décidé de s’installer à Zurich lors de l’année de son admissibilité vers la LNH, pour évoluer dans la plus grosse ligue du pays. Il faut noter que l’espoir de Scottsdale n’était que deux jours trop jeune pour faire partie de la cuvée de 2015, année lors de laquelle, selon les experts, il aurait été le 3e joueur réclamé derrière McDavid et Eichel.

Étant le plus vieux hockeyeur pour la classe de 2016, il peaufine son jeu dans une ligue professionnelle et reçoit les conseils d’un entraîneur n’ayant plus besoin de présentations, Marc Crawford. Sous ses ordres, il termine deuxième compteur de sa formation derrière le joueur qui a été préféré à Zach Parise au repêchage de 2003, Robert Nilsson.  Il termine également au dixième rang de la ligue menée par Pierre-Marc Bouchard.

Cela dit, la statistique la plus révélatrice de la présente saison est qu’il a maintenu le 3e meilleur ratio de points par rencontre, tout en étant le plus jeune joueur de la ligue. Les qualificatifs positifs fusent de toutes parts, le vantant d’être un futur centre de premier plan dans la LNH, d’être extrêmement fort sur la protection de rondelle et le comparant à Anze Kopitar.

De l’autre côté, on a Patrik Laine, un joueur qui était classé 6e par l’ISS en octobre 2015. Pourquoi a-t-il gravi les échelons jusqu’au 2e rang en juin dernier?  Facile à répondre.  Voici son palmarès: Médaillé d’or au championnat mondial junior en janvier dernier, membre de l’équipe d’étoiles de ce tournoi avec une fiche de 7 buts et 13 points en 7 matchs. Avec son club de Tappara, il a été le meilleur buteur des séries et a reçu le titre du joueur par excellence. Au championnat mondial de mai dernier, il est devenu le plus jeune joueur de l’histoire à se joindre à la formation finlandaise. La cerise sur le sundae est qu’il a aidé la Finlande à se rendre en finale contre la formation canadienne (défaite 2-0). Son dossier: 12 points en 10 rencontres, élu meilleur attaquant du tournoi et joueur le plus utile, en plus d’être nommé au sein de l’équipe étoilée. Il récolte le deuxième plus haut total de points pour un joueur de 19 ans. Le réputé Bob McKenzie affirme alors que le marqueur finlandais a rétréci l’écart avec Matthews et se trouve au second rang des meilleurs espoirs, et même premier sur la liste de quelques recruteurs.

Enfin, il arrive fréquemment que le deuxième meilleur espoir répertorié réponde qu’il est le meilleur de la cuvée, mais qu’il sera heureux d’être seulement repêché. Eichel a affirmé ce vieux cliché l’an dernier au début juin (permettez-moi de douter un peu de son affirmation malgré toutes ses habiletés), RG3 l’a mentionné également ainsi que Laine quelques jours avant la séance. Peut-être le temps donnera-t-il raison  à ce dernier, contrairement aux autres…

Les recruteurs de Toronto ont fait le bon choix pour leur organisation. Cette formation avait bel et bien besoin d’un réel centre numéro un pour continuer à bâtir avec des ailiers prometteurs tels Marner et Nylander. Aussi, le besoin était d’amener un élément nord-américain, qui était vu comme l’espoir numéro un en 2016.  Il s’avérait donc le choix le plus logique pour la suite de leur construction. Par contre, deviendra-t-il le meilleur hockeyeur de sa cuvée? Jusqu’à présent – il est encore très tôt pour en juger – Laine semble avoir les mains sur ce volant. Certes, l’entrée en scène de Matthews, qui a enfilé 4 buts à sa première rencontre contre Ottawa, est signée Hollywood.

Par contre, Laine fait partie d’une catégorie de buteurs rares. Il apporte des moments spéciaux à tout coup sur la patinoire. Il mène au chapitre des tours du chapeau avec deux et mène ex-aequo avec Crosby pour les matchs avec plus d’un but avec 4.  Le seul duel Matthews-Laine à ce jour est survenu le 19 octobre dernier, et nous pouvons affirmer sans hésiter que ce premier round a été remporté par le déjà célèbre #29, alors qu’il marquait son premier tour du chapeau et but gagnant en prolongation.

Alors que nous sommes dans une LNH où marquer des buts est rendu immensément ardu et que la présence de marqueurs de 40 buts se fait rare, Laine est au troisième rangs des buteurs et est en voie de récolter 43 buts.

La chance qu’a eue la concession manitobaine d’ajouter à l’aile un autre jeune franc-tireur élite finlandais en juin dernier donne de l’espoir aux amateurs des Jets et sa seule présence vaut le prix d’entrée. Certes, l’aspect défensif est important dans la sélection d’un espoir dans les hautes sphères de l’encan, mais ce n’est pas ce qui est primordial, selon moi. Nous pouvons enseigner à un joueur à peaufiner son jeu dans sa zone et d’en apprendre les rudiments.  Cependant, un Mike Bossy ne court pas les rues!

La tendance actuelle dans la LNH est de se doter ou de prioriser l’obtention de gros centres élites pour bâtir sa franchise au détriment d’un ailier en puissance; Laine pourrait et semble s’avérer l’exception à cette tendance. De plus, rien ne semble l’affecter comparativement au moral bas (quoique bien normal) qu’a vécu le « sauveur » des Leafs quand il a connu sa longue disette sans marquer.

Lawless affirme que, malgré les bonnes habiletés que Matthews possède déja en ce qui à trait au jeu sans la rondelle et dans son territoire, Laine réduira l’écart avec son rival dans peu de temps, tout en continuant à avoir un avantage dans les points et surtout les buts.

De plus, la masse musculaire du numéro 34 semble être en avance sur le 29.  Imaginez quand Laine, qui a quelques mois de moins que celui qui l’a devancé en juin dernier, atteindra sa maturité. Le talent avec la rondelle, la puissance de son lancer qui est assurément à la hausse et l’amélioration des batailles à un contre un, feront de Laine une bête dans la colonne des buteurs. On dirait que la magie est en lui.

Hockey News semble convaincu que, dans quelques années, Matthews sera le meilleur jeune joueur derrière McDavid parmi les jeunes talents de la LNH.  L’influence du marché torontois est-elle entrée en ligne de compte?  Peut-être serait-il mal vu de leur côté de placer Laine devant leur enfant chéri, si tôt…

Bref, tout comme Lawless, il m’apparaît évident que malgré le talent inné de ses deux jeunes prodiges, le choix numéro deux de 2016 trônera au sommet de cette cuvée quand leurs carrières seront terminées…

Steve Nicodemo

 

Hockey en vrac

Crédit: The Draft Analyst
Crédit: The Draft Analyst

C’est officiel: la formation qui aura le luxe de sélectionner l’espoir américain Auston Matthews sera connue le 30 avril prochain. Plusieurs personnes ne souhaitent pas voir les Oilers remporter cette loterie pour la quatrième fois en sept ans. Doug Armstrong, DG des Blues et homme très influent dans ce milieu, en fait partie et trouverait la situation très injuste si cela se reproduisait encore cette année.  Il propose qu’une équipe ne puisse repêcher au premier rang si elle est l’heureuse élue, qu’après cinq ans minimum. Je comprends parfaitement ce qu’il tente d’exprimer: la réunion des surdoués Matthews et McDavid causeraient d’énormes maux de tête aux équipes adverses pour plusieurs années et comme Armstrong dit si bien, un moment donné tu ne peux aider constamment des équipes  qui croupissent année après année dans les bas fonds et leur octroyer des joueurs étoiles peu coûteux pour un minimum de sept ans (un joueur repêché ne peut obtenir son autonomie qu’après sept saisons et que son contrat se termine). Dossier à suivre et espérons pour le bien de la ligue qu’une autre équipe gagnera ce privilège.

 

Les Sharks, équipe surprise des séries?

Nouveau tandem dans les buts, nouveau capitaine, nouvel homme de confiance derrière le banc, infusion de jeunesse qui cadre parfaitement le système de jeu; est-ce que les Sharks seront de véritables requins Durant les séries et passeront au travers leurs nombreuses proies sur le chemin de la conquête de la coupe Stanley? Voilà ce qu’espère le représentant du groupe des propriétaires des Sharks, Hasso Plattner. Doug Wilson a nommé Peter DeBoer comme entraîneur durant l’entre-saison et cela rapporte du positif. Après tout, partout où il est passé, il a connu du succès et les nombreuses têtes d’hockey qu’ils l’ont connu m’ont que des éloges à lui faire ( champion OHL avec les Rangers de Kitcheneren 2003, finaliste de la coupe Stanley en 2012 avec ses Devils très ordinaires.)

De plus, Doug Wilson a pris une décision audacieuse en cédant son premier choix au repêchage de cette saison l’été dernier aux Bruins pour un gardien ayant peu d’expérience en Martin Jones, fraîchement acquis de leurs rivaux, les Kings… (les rumeurs disent que Lombardi avait mentionné à Don Sweeney de ne pas échanger Jones, obtenu avec Miller et un premier choix contre les services  de Lucic à un ennemi  californien, ce que Sweeney n’a pas du tout fait…) Je mentionne audacieux car il n’avait pas fait les séries l’an dernier et ce choix aurait pu ne pas être un bon si les Sharks n’avaient pas bien performé. Le nouveau cerbère des Sharks montre d’excellentes statistiques cette saison et s’avère être toute une acquisition jusqu’à présent. L’ajout de Reimer près de la date limite de transaction en est une excellente aussi et ses chiffres le prouvent facilement.

Puis, ils ont donné un nouveau souffle à  leur leadership en enlevant le C de Joe Thornton pour le donner à Joe Pavelski. Thornton n’a pas été du tout affecté par cette décision; il règne au 8e rang des compteurs de la ligue et est 4e pour les mentions d’aide.

Pour finir, l’émergence dans leurs rôles respectifs des jeunes  Tierney, Donskoi (également élu dans l’équipe finlandaise à la prochaine coupe du monde), Nieto, Karlsson et Hertl avec les « nouveaux » vétérans Couture, Vlasic et Pavelski font des Sharks une équipe dangereuse à l’approche du tournoi printanier (d’autant plus qu’ils ne font pas figure de favoris cette année).

N’oubliez pas non plus la saison phénoménale du défenseur format géant Brent Burns, qui vient d’abaisser la marque pour un défenseur de l’équipe pour le plus grand nombre de points en une saison, détenue auparavant par Dan Boyle.

Si les Sharks se rendent jusqu’au bout, HSL vous l’aura dit en primeur…

Steve Nicodemo

Osons comparer Subban à Robinson

Crédit: La Presse
Crédit: La Presse

Malgré ses récents revirements controversés, P.K. (bien lire en français P et K ) Subban pourrait à ce stade-ci se comparer, statistiquement parlant, au plus prolifique défenseur de l’histoire des Canadiens, et j’ai nommé Larry Robinson. Big Bird est né à Winchester, Ontario, le 2 juin 1951.  Il a joué son hockey junior à Kitchener et a été un choix de 2e ronde (20e total) par les Canadiens en 1971.

Robinson et les Canadiens débutaient la série finale de 1989 face aux Flames de Calgary le 14 mai 1989, soit le lendemain de la naissance de Subban. En effet, Pernell Karl voyait le jour le 13 mai 1989 à Toronto, Ontario. Subban a joué son hockey junior avec les Bulls de Belleville et a également été un choix de 2e ronde (43e total) par les Canadiens en 2007.

Et voici maintenant le petit bout où nous osons, ou pouvons, comparer statistiquement les 2 joueurs.  Voici les statistiques des 2 défenseurs après 431 matchs dans la ligue.

LARRY ROBINSON                    P.K. SUBBAN
64                            BUTS            63
219                          AIDES           214
283                        POINTS          277
+337                         +/-              +38

Un seul but et 5 mentions d’aide les différencient.  Par contre, Robinson dépasse outrageusement Subban pour le différentiel de +/– ,alors qu’il y a une différence de +299 entre les 2 joueurs. Notons que Robinson figure au 5e rang des pointeurs dans l’histoire de l’équipe, avec 883, derrière Maurice Richard (965), Henri Richard (1 046), Jean Béliveau (1 219) et Guy Lafleur (1 246). Notre grand défenseur mène pour le différentiel en carrière parmi les joueurs ayant joué avec les Canadiens avec un +700, ce qui le place loin devant  Serge Savard qui se trouve au second rang avec +492.

Est-ce que Subban sera en mesure de maintenir ce rythme offensif et devenir le meilleur pointeur dans l’histoire des Canadiens?

À suivre,

Gilles Fournelle @FournelleGilles

Team Canada 2016 version 1.0

Crédit: Hockey Canada
Crédit: Hockey Canada

Le 1er mars arrivant à grands pas, ce ne sont pas que les cégepiens qui auront des décisions à prendre. En effet, Doug Armstrong, DG de l’équipe canadienne à la prochaine Coupe du monde de hockey en 2016, et ses adjoints (Marc Bergevin du Canadien, Rob Blake des Kings, Bob Murray des Ducks, Ken Holland des Red Wings et Scott Salmond de Hockey Canada) auront à soumettre une liste des 16 premiers joueurs qui porteront la feuille d’érable en septembre prochain. Notons que tout joueur né après le 2 octobre 1992, canadien ou américain, sera candidat pour l’équipe nord-américaine des moins de 23 ans. Le reste des sept joueurs qui complètereont l’équipe dirigée par Mike Babcock doit être annoncé avant le 1er juin.

Regardons qui devrait faire partie des 16 premiers de la liste initiale. Deux gardiens doivent absolument être nommés parmi ceux-ci.

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Commençons par les hommes masqués:

Carey Price

Braden Holtby

Rien d’étonnant avec ces sélections. Un est le dernier lauréat  du trophée Hart et Vézina ainsi que le gardien partant et gagnant de l’or des jeux Olympiques de 2014 en hockey masculin. L’autre sera, à moins d’une surprise, le successeur de Carey pour le meilleur gardien de la ligue en 2015-16 et possiblement un candidat au joueur le plus utile cette saison.

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Défenseurs:

Drew Doughty

Shea Weber

Duncan Keith

PK Subban

Marc-Edouard Vlasic

Aucune surprise ici.  Babcock est un fervent partisan du jeu de Vlasic, qui de plus, connaît un certain succès en attaque cette année comme en témoigne sa fiche de 24 points cette saison. Il fera encore confiance à  Weber et Doughty comme premier duo de défenseurs. Doughty semble lever son jeu d’un cran quand il participe à des matchs importants. Keith, quant à lui, sera le défenseur numéro 3 et saura s’acclimater à n’importe quel arrière qui le secondera sur la deuxième paire.

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Attaquants:

Sidney Crosby

Jonathan Toews

Tyler Seguin

Jamie Benn

Jeff Carter

John Tavares

Steven Stamkos

Patrice Bergeron

Taylor Hall

Il est déjà assuré que Sidney Crosby sera de cette coupe du monde. puisque Armstrong a annoncé il y a quelques mois que l’attaquant vedette des Penguins fera partie des 16 premiers noms à être entendus. J’ai inclus Hall et inséré le nom de Carter car Hall s’est élevé au rang des supervedettes cette année tandis que le numéro 77 des Kings possède tout ce que Babcock recherche quand il fait des choix pour ses trios.  Il est créatif, rapide, a un gros gabarit et sait livrer la marchandise quand l’enjeu est important. L’exclusion de Perry, Giroux et Getzlaf saura les fouetter et gageons qu’ils seront du groupe des sept derniers choisis.

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Petite prédiction pour conclure la liste du 1er juin et de la sélection finale conçue par Doug et sa bande: Crawford, avec ses affinités avec l’adjoint de Babcock, Joel Quenneville, son actuel entraîneur avec les Hawks, fera pencher la balance vers lui.

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Du côté de la défensive, de grosses décisions auront lieu alors que Mark Giordano, Kris Letang, TJ Brodie, le duo des Blues Pietrangelo et Bouwmeester ainsi que Brent Seabrook se disputeront les deux derniers postes libres.

Prédiction: Brent Seabrook et TJ Brodie

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Puis, pour la finalisation  à l’attaque, Giroux et le duo dynamique d’Anaheim prouveront que leurs atouts et expérience seront indispensables pour ce tournoi. Ryan O’Reilly complètera la liste des décideurs. Il offre un jeu mature et il est complet.

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Luongo ou Fleury prouveront-ils qu’ils méritent encore une chance d’ajouter à leur palmarès internationaux? Babcock optera-t-il pour le duo de St-Louis  pour sa troisième  paire?  Quenneville réussira-t-il à vendre son défenseur Brent Seabrook au reste de ses partenaires? Armstrong exclura-t-il Perry et Getzlaf de la première liste hivernale? Brad Marchand rejoindra-t-il son joueur de centre?

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Première réponse dans moins de 40 jours…

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Steve Nicodemo

 

 

Les Blackhawks seront en ville

Vancouver Canucks v Chicago Blackhawks - Game Six
Photo par Bill Smith/NHLI via Getty Images

Les Blackhawks s’amèneront jeudi soir au Centre Bell, heureux d’une séquence de 7 victoires consécutives, meilleure du genre cette saison pour l’équipe de Chicago. Durant cette séquence, l’équipe a inscrit 29 buts, soit une moyenne de 4.14/match, et a accordé 15 buts, soit 2.14/match.

D’un point de vue global, l’équipe de Joel Quenneville présente un dossier de 27 – 13 – 4 (58 points), ce qui les place au 2e rang de la division Centrale. Ils étaient au même point l’an dernier après 44 matchs avec 28 – 14 – 2 (58 points), à 6 points des Prédateurs. S’ils sont dominants à domicile cette saison avec un dossier de 18 – 5 – 1, cela se complique quelque peu à l’étranger alors qu’ils affichent 9 victoires, 8 défaites et 3 autres en prolongation.

Il est impossible de parler des succès des Hawks sans mentionner le nom de Patrick Kane, qui vogue assurément vers la meilleure saison de sa carrière, et ce après avoir connu un été des plus controversés. Voici un bref comparatif avec sa saison de 2009-10, lors de laquelle il a cumulé des sommets personnels pour les buts (30) et les aides (58).

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Patrick Kane 
Comparatif après 44 matchs:

 2009-10                           2015-16

 19                     Buts               25
31                    Aides               37
+17                    +/-                 +19
145               Tirs au but       161
18:52        Temps de jeu   20:55

 

L’autre révélation de la présente campagne se nomme Artemi Panarin, le jeune joueur Russe de 24 ans qui en est à sa première saison dans la LNH.  Il affiche 15 buts et 24 aides en 44 matchs, ce qui le place au sommet des joueurs recrues avec 10 points d’avance sur Dylan Larkin.

Les attaquants de Chicago sont un heureux mélange de choix de 1ère ronde (Jonathan Toews, Marian Hossa, Artem Anisimov, Patrick Kane, Philip Danault et Teuvo Teravainen) et de joueurs jamais repêchés (Artemi Panarin, Andrew Desjardins, Dennis Rasmussen et Ryan Garbutt). Cela nous amène à parler du chef-d’orchestre, Joel Quenneville, lui qui a déjà 3 coupes Stanley depuis son arrivée à Chicago en 2008-09 et qui cumule 343 victoires en 580 matchs.

Bref le défi est intéressant, surtout si on y ajoute la performance de Corey Crawford lors de ses 4 derniers départs (4 – 0), 953% d’efficacité et une moyenne de 1,48 de buts alloués. Les Blackhawks joueront demain soir face aux Prédateurs et s’amèneront jeudi soir au centre Bell.

À suivre ce jeudi le 14 janvier 19h30!

Gilles Fournelle

Statistique intéressante: Temps de jeu en avance au pointage

score
Crédit: The Canadian Press/Graham Hughes

 

DEPUIS LE 3 DÉCEMBRE 2015 :habs

TEMPS DE JEU EN AVANCE AU POINTAGE :

        VS            Capitals de Washington                0 minutes

                          Hurricanes  de la Caroline           12:27

                          Bruins de Boston                            19:04

                          Red Wings de Detroit                     8:18

                          Sénateurs d’Ottawa                         57:12

                          Sharks de San Jose                          0

                          Kings de Los Angeles                      0

                          Stars de Dallas                                   0

                          Prédateurs de Nashville                 0

                          Wild du Minnesota                           0

                          Capitals de Washington                  0

                          Lightning de Tampa Bay                33:46

                          Panthers de la Floride                     3:49

                          Bruins de Boston                              58:46

                          Flyers de Philadelphie                     0

                          Devils du New Jersey                      41:00

                          Penguins de Pittsburgh                   0                                            

                                       TOTAL : 234:22 lors des 17 derniers matchs

Sur une possibilité théorique de 1 019:43 MINUTES (17 X 59:59)….s’ils comptaient à une seconde du début de chacun des matchs.

Notons que lors des 7 premiers matchs de la saison, les Canadiens ont eu l’avance pendant 257:06 minutes.

Gilles Fournelle